La nouvelle Héloïse, Jean-jacques Rousseau, 1761, possibilité de bonheur pour l'homme, satisfaction d'un désir
La nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau parue en 1761 est un roman. Le philosophe y expose néanmoins des réflexions philosophiques dans lesquelles il conseille d'agir selon ses propres valeurs plutôt que par le conditionnement de la société.
Cet extrait aborde la question de la place du désir dans notre vie d'homme. Par définition, le désir est la tension vers un objet qui nous manque et qui est représenté comme une source possible de satisfaction. L'étymologie du verbe « désirer », construit sur le radical « sidus », l'astre, et le préfixe « de » (regretter l'absence de l'astre) font eux aussi du « manque » le principe premier du désir. Autrement dit, est-ce le désir qui nous est essentiel ou au contraire est-ce sa satisfaction ? Et dans ce cas là, si l'on avait tout ce que l'on désire, serait-ce bénéfique ?
Quelle importance Rousseau accorde-t-il au fait de désirer ?
Contrairement au point de vue de Schopenhauer, Rousseau place le désir comme l'élément de notre vie qui est susceptible d'apporter le réel bonheur.
[...] Elle est une qualité unique à chaque homme tandis que la réalité dépasse l'homme. Elle ne peut donc par définition, satisfaire tout le monde. Grâce à l'imagination, aucune déception n'est possible contrairement à ce que dit la définition du désir sur ses aboutissements. L'individu est maître de son imagination, et de ce qu'il ressent, mais pas de ce qui est. Dans cette partie Jean-Jacques, Rousseau tente de nous convaincre de façon forte, notamment avec l'usage répété du présent de vérité générale, de la supériorité de l'acte de désirer sur la satisfaction. [...]
[...] Toutefois, Rousseau dans ce texte, ne hiérarchise pas les peines. Pour que le fait de désirer reste une force de bonheur, il faut admettre que le malheur ne soit pas être trop important. S'il devient trop conséquent, il mener à des maladies telles que l'anorexie et même jusqu'au suicide. L'écrivain Charles Baudelaire, qui expérimente pourtant la puissance de l'imagination à travers l'écriture poétique, se plonge dans un profond malheur dû en partie à une reconnaissance désirée qu'il n'obtient pas. Ce malheur le mène jusqu'à la mort en 1867. [...]
[...] A la ligne Rousseau qualifie l'Homme d'« avide et de borné Il dresse ainsi le portrait d'un être limité qui aspire à toujours plus. Malheureusement, l'homme ne peut atteindre l'infini, ce qui impliquerait d'atteindre la perfection et donc l'inatteignable. Ainsi, le philosophe parle d'« une force consolante qui serait notre capacité à imaginer. Elle permettrait selon lui d'espérer, d'oublier la réalité de la finitude de l'homme. En effet, l'imagination rendrait les aspirations d'un homme présent(es) et sensible(s) (ligne 6). Elle éveillerait donc les cinq sens de manière virtuelle pour combler le manque. L'expression en quelque sorte est intéressante. [...]
[...] Impossibilité d'être pleinement satisfait dans un monde imparfait et en étant limité. Commence par mettre à part Dieu (touche pas à la religion). Désirer est UN plaisir contraiment réalité qui varie qui n'est pas modifiable. misérable créature : inspire la pitié. Place l'espérance, l'imagination comme essentiel. Leur absence condamnerai les hommes au malheur. Attention peine peut aller jusqu'à la destruction comme Baudelaire. Pas état d'homme de ne pas désirer : son essence. [...]
[...] Deux phrases suivantes explicitent cette idée : AUTREMENT DIT Les choses imaginées nous apportent plus de plaisir que la réalité + bonheur avant satifaction supérieur au bonheur dû à la satisfaction. Toute deux des contradiction. Avide :fait pour désirer + Borné : limité, aspire toujours à plus. Imagination, qualifiée de force divine lui permet de ressentir virtuellement (reproduire les 5 sens) le bien-être qui serait provoquée par la satisfaction possible. Présentée comme complétement en accord avec les sentiments de l'être humain pas de déception : le modifie au gré de sa passion En phase avec le désir. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture