Birago Diop (1906-1989) est un écrivain sénégalais d'expression française, il rend hommage à la tradition orale de son pays en publiant des contes. Il s'associa à la fin des années 1930 au mouvement de la Négritude qui comptait alors Senghor, qui fait la préface des "Nouveaux contes d'Amadou Koumba". Il marque dès son premier livre son goût pour la tradition orale des griots. Sa carrière diplomatique et son retour à son métier de vétérinaire à Dakar n'entravèrent pas son exploration de la littérature traditionnelle africaine. Il publie "La Plume raboutée" et quatre autres volumes de mémoire de 1978 à 1989.
L'histoire du conte "L'os" se déroule à Lamène, une peste meurtrière vient de sévir. La récolte qui a été inespérée permet d'envoyer des chariots pleins de mets aux Peulhs. Le peuple de Lamène veut ramener de la viande au village pour en connaître le goût, les os suffiront aux plus jeunes dans le pire des cas...
[...] L'histoire se déroule à Lamène, une peste meurtrière vient de sévir. La récolte qui a été inespérée permet d'envoyer des chariots pleins de mets aux Peulhs. Le peuple de Lamène veut ramener de la viande au village pour en connaître le goût, les os suffiront aux plus jeunes dans le pire des cas. Mor Lame accueillit les jeunes gens, quand ils reviennent avec un beau bœuf, et montre le morceau qu'il se réserve. La journée est rythmée par la prière musulmane. [...]
[...] Cette pratique diffère du conte occidental. Une visée informative Il renseigne beaucoup sur les traditions africaines. On apprend des choses sur la vie quotidienne, le conte a une valeur informative. La manière de donner les renseignements est différente de celle du roman occidental : L'auteur noir privilégie une narration explicative à une série de notes. Cela est surprenant pour nous. Le conte africain, tout comme le roman, semble s'attacher à sa vocation de documenter. On sent que l'auteur sait qu'il a deux types de public. [...]
[...] L'Art de parler n'a pas de secret pour nous ; sans nous les noms des rois tomberaient dans l'oubli, nous sommes la mémoire des hommes Niane. Conclusion L'auteur nous fait passer du conte traditionnel au conte moderne d'expression française, de l'oralité à la littéralité tout en gardant les particularités africaines. Il est intéressant de découvrir une autre forme de littérature. La lecture de ces contes m'a surprise par sa singularité. Cependant, il est dur de lire fluidement une œuvre quand elle vous étonne à chaque page par ses particularités locales. un griot. [...]
[...] Les informations données passent par les paroles des personnages et le récit de leurs actions. On découvre ainsi les habitudes de la vie de couple en suivant ce qui se passe dans la case de Awa. Le fait de ne pas trouver de réelles descriptions m'empêchent de plonger dans un autre univers, j'ai du mal à m'insérer dans l'histoire sans en connaître le cadre. Le roman africain est très peu descriptif, il ne s'attache pas à ce qui lui paraît commun. [...]
[...] C'est le conteur ou le griot qui perpétue son existence. Une façon particulière de raconter Le conte africain dévoile une autre façon de raconter une histoire. Birago Diop offre une part de la longue tradition orale africaine en retranscrivant ces récits. Nous découvrons une autre façon de vivre et des croyances qui nous sont étrangères, le fait que le soleil soit un être animé notamment, qui décide du chemin à emprunter. Ecoute plus souvent Les choses que les êtres . [...]
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