Le motif de la nourriture est un motif capital des contes de Perrault ainsi que des illustrations de Gustave Doré, car il représente les différentes classes sociales ainsi que le caractère de certains personnages. En effet la nourriture est le motif des actions les plus horribles.
Dans le conte du "Petit Poucet" l'absence de nourriture est l'élément déclencheur du choix d'abandon des sept enfants. Cette absence évoque donc un milieu rural très pauvre. Cependant tout comme le désir d'amour, le désir de nourriture provoque des contraintes.
Dans "Les Souhaites Ridicules" Blaise désire tellement son aune de boudin qu'il en gaspille un vœu qui pourrait le sortir lui et sa femme de la misère.
[...] En effet la nourriture est le motif des actions les plus horribles. Dans le conte du "Petit Poucet" l'absence de nourriture est l'élément déclencheur du choix d'abandon des sept enfants. Cette absence évoque donc un milieu rural très pauvre. Cependant tout comme le désir d'amour, le désir de nourriture provoque des contraintes. Dans "Les Souhaites Ridicules" Blaise désire tellement son aune de boudin qu'il en gaspille un vœu qui pourrait le sortir lui et sa femme de la misère. Dans "Le Petit Chaperon Rouge", la jeune fille, toute de rouge vêtue attire l'œil du méchant loup, élément aromatique déclenché par le fait que celle- ci apportait de la nourriture à sa grand-mère. [...]
[...] Malgré les remarques misogynes éventuelles, les contes de Perrault semblent dévoués au sexe féminin. En effet, excepté quatre contes, la femme obtient le premier rôle. Même dans "Les Souhaits Ridicules", Blaise fait le vœu, mais c'est sa femme qui le tient par le bout du nez puisqu'elle le contraint à abandonner son désir de royauté pour retrouver son nez. Peau d'Ane quant à elle fuit le château où elle réside pour fuir l'amour incestueux de son père; Cendrillon se bat pour aller au bal. [...]
[...] Mais dans tout conte, dans son fond possède une morale. Ce qui différencie l'œuvre de Perrault et qui lui fait valoir le rôle de moraliste est qu'il est le seul à mettre des morales à la fin de ses contes. Bien qu'elles soient quelquefois trop superficielles au contenu des contes. "La curiosité est un vilain défaut". Une morale de ce genre pour terminer le conte de "La Barbe Bleue" est sans doute pour aider les enfants à mieux comprendre la morale des contes. [...]
[...] Les Contes de Perrault sont des contes adaptés à l'aristocratie mais néanmoins des contes pour enfants. Ils traitent des conflits conjugaux, des problèmes de fratrie ou encore indirectement du cas féminin. On peut dire que l'œuvre est d'un moraliste car elle traite des problèmes de société toujours d'actualité. Les Contes de Perrault sont des contes pour enfants, innocent ne sachant rien des dangers de la vie. Mais en plus de prévenir du danger les enfants, Perrault critique les parents et leurs actes ou tout simplement leur absence d'acte. [...]
[...] C'est pourquoi il va même jusqu'à garder le corps de ses précédentes femmes. On peut donc parler des Contes de Perrault comme l'œuvre d'un moraliste pour trois raisons; la première est le fait qu'il traite de sujets d'actualité comme la violence maritale, les problèmes de fratrie, le sexisme afin de rendre compte de certaines choses. De plus, la morale s'étend bien au-delà de l'histoire des contes puisqu'il traite des femmes au sein du mariage. Pour finir, tous ces contes, et c'est ce qui caractérise l'œuvre, se finissent par une morale. [...]
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