A / « La compagnie Yamamoto » : caractérisée par son aspect gigantesque, de machine à broyer les individualités dès le début, la narratrice se sent « aspirée, comme l'eût fait le hublot d'un avion « de même « l'ascenseur me cracha » : image à haute signifiance (violence, mouvement...) ; les adjectifs connotés (...)
[...] : A / L'héroïne : Elle dit je , de nombreuses occurrences , emploi du passé simple et de imparfait ( voir # valeurs inhérentes à une narration , à un roman ) ; elle est en situation d ' observatrice , décrivant les personnages de façon sobre , avec peu de détails ( p.8 un homme une cinquantaine . concernant , en fait M.Saito qui la présente à ses supérieurs Monsieur Omochi énorme et effrayant , p.9. Elle apparaît comme maladroite : je ne songeai même pas.p.8 et lucide quant à elle, «j'avais déjà produit une mauvaise impression, p.8 Les personnages : Peu décrits, sinon M.Omochi et M.Saito (d'une façon péjorative maigre et laid, énorme et effrayant etc.). [...]
[...] , une même structure , une longue phrase avec le même champ lexical de la hiérarchie supérieur, ordres, échelons hiérarchiques sous la forme pyramidale , avec la chute humoristique et moi , je étais aux ordres de personne, donc étais aux ordres de tout le monde , à la fin des 1 et 3 ( + note humour , de regard distancié de la narratrice par la phrase on pourrait dire les choses autrement); de même il me désigna ma place , p.9, 4. A chacun sa place, une société huilée qui fonctionne, en niant l'individualité de chacun : les personnages ne sont désignés que par leur nom «monsieur, mademoiselle etc. dans leur relation de hiérarchie, seulement. [...]
[...] II / la critique déguisée d'une firme : A / La compagnie Yamamoto : caractérisée par son aspect gigantesque , de machine à broyer les individualités dès le début , la narratrice se sent aspirée , comme eût fait le hublot un avion ; de même ascenseur me cracha : image à haute signifiance ( violence , mouvement . ) ; les adjectifs connotés ( cf avant) un milieu clos ou fermé sur lui-même: opposition entre cet espace clos et extérieur loin , très loin avec effet insistance anaphorique . [...]
[...] Sentiment étrangeté par rapport à ce qu' elle vit et ce qu' elle ressent il y avait dans ma tête aucune pensée , que la fascination pour le vide , p 2 ( ce qui est important pour la suite , quand on saura qu' elle se réfugie dans la défenestration »imaginaire , dominant ainsi le monde extérieur et celui de la firme Yamamoto La fenêtre a une valeur symbolique, unique espace ouvert / fermé qui la rattache au monde extérieur. Elle a le sens des convenances, malgré sa gaffe du début (p.8, 4 et phrases négatives, honte marqués par son attitude physique. [...]
[...] Début original qui ns plonge in media res, sans détour, directement dans le monde très hiérarchisé de cette société / firme. Expression très personnelle de la narratrice jetée dans un monde qui lui est complètement étrange et étranger, ses sentiments allant dans le même sens. Monde industriel présenté comme une machine à broyer et caricatural. Humour noté par des commentaires off ou son amusement qui juge. [...]
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