Dans Le Gai savoir, Nietzsche, philosophe allemand de la fin du XIXième siècle qui formula une critique radicale de la pensée occidentale et de la morale chrétienne, remet en cause toute morale tel que l'a fait son prédécesseur Karl Marx.
Selon Nietzsche, la morale n'est que l'outil des faibles. Dans son ouvrage, il affirme que l'on ne peut pas se connaître soi-même et qu'en fait la morale peut être immorale (...)
[...] Selon Nietzsche, la morale n'est que l'outil des faibles. Dans son ouvrage, il affirme que l'on ne peut pas se connaître soi-même et qu'en fait la morale peut être immorale. Dans une première partie, très brève, Nietzsche affirme que l'on ne peut pas atteindre son moi intérieur et une seconde partie, l'auteur démontre que la conscience morale n'est qu'un masque jeté sur nos désirs cachés et que la moralité n'est que l'expression des désirs les plus bas de l'humanité. Voici les questions que nous pouvons nous poser : Quelle est la nature de la morale ? [...]
[...] Mais il y a tout de même un argument sous-jacent : Nietzsche joue sur le style provocateur qui nous émeut et nous entraîne. Pour lui, le critère moral n'est qu'intéressé, ce n'est pas une question de vérité. L'auteur affirme que la morale n'est qu'un plaisir : si une personne veut se faire envier par son entourage, elle va s'inventer une vie pleine de bonheur et dans ce cas là, la morale est immorale, elle ne sert que les propres intérêts de la personne. [...]
[...] Tandis que Socrate pense qu'il faut se connaître soi-même si on veut acquérir à des comportements véritablement bons et moraux. Au delà de la première réaction, il faut interroger ce monde intérieur, celui de l'âme qui seul ouvre à des actions véritablement universelles et fécondes. Pour illustrer ceci, prenons l'exemple du jaloux amoureux qui enferme l'autre dans sa violence et qui plus tard prend conscience du mal qu'il fait à l'autre. Les modernes contestent donc le fait que l'on puisse atteindre le sens profond dans la connaissance de soi. [...]
[...] Par conséquent cette femme s'est invoquée une morale du travail pour se masquer de l'amour mais de toute sa vie elle n'a jamais retrouvé l'amour. L'intérêt de Nietzsche est de montrer qu'il est évident que la plupart de nos morales sont des morales d'intérêt, des marques à nos lâchetés. Comme dans le mythe de la Caverne de Platon, Nietzsche pense qu'il faut apprendre à se détacher des approches seulement sensibles pour développer sa conscience. Il pense que le divin se donne à la conscience humaine, à l'homme qui médite une bonne pensée. [...]
[...] Même s'il y a une vérité dans la morale classique, la plupart du temps, l'homme est tenté par des masques qui cachent des intérêts personnels. Selon Nietzsche, l'homme morale est un faible, c'est quelqu'un qui n'est pas lui-même ; qui est soumis à la peur. Il y a l'idée de surhomme dans l'ouvrage de Nietzsche, qui a des sentiments profonds mais qui contrôle rationnellement ses passions. Toute conduite humaine, selon Nietzsche, est motivée par la volonté de puissance qui n'est pas uniquement synonyme de pouvoir sur les autres, mais qui signifie aussi le pouvoir sur soi, indispensable à la créativité. [...]
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