Bonjour, actuellement en 1ère G, je vous propose mon commentaire sur un extrait de Leurs enfants après eux, roman de Nicolas Mathieu. J'ai eu 15/20 à ce devoir, la moyenne de classe étant à 10,93. Voilà, j'espère que mon commentaire vous aidera à rédiger le vôtre.
[...] Ainsi, cet éloignement traduit un désir profond d'affranchissement. Mais certes, c'est admirable, mais Vanessa prend le risque de perdre ses proches notamment « sa meilleure copine de toujours » (l.12). Elle se dirige vers un autre horizon, on prend l'exemple de son frère : « Thomas, leur aîné, faisait STAPS »(l.1). Elle ne suit pas la voie de son frère, ni celle de ses parents, et se détourne de toutes les influences auxquelles elle pourrait faire face. On voit qu'elle s'éloigne de ses proches car le pronom « leur/s » est toujours utilisé lorsqu'on parle des parents du point de vue de Vanessa. [...]
[...] Tout cela souligne un certain mépris, qui confirme notre hypothèse selon laquelle Vanessa se croirait légèrement supérieure à ses paternels. Elle n'admire pas du tout ces derniers et les plains« [Vanessa] ressentait un peu de honte et de peine à les voir » (l. 18). Bien qu'elle les aime, elle ne souhaite pas vivre comme eux et aspire à plus de reconnaissance. Plus jeune, elle est décrite comme une ado comme beaucoup d'autres, prenant certaines choses à la légère « elle s'était montrée plutôt frivole jusqu'à quinze-seize ans. » (l. [...]
[...] Bien que leur fille veuille faire des études de droit, ses parents n'en sont pas plus fiers d'elle et vont même trouver son choix plutôt farfelu. La jeune fille se lasse vite de cette famille où tout est étroit d'esprit et où l'ambiance est constamment psalmodique. Non seulement Vanessa est las de cette atmosphère sans péripéties, mais elle va jusqu'à avoir pitié, voire honte de ses parents. Cette deuxième partie portera sur la perception qu'a Vanessa sur la vie qu'elle a vécu. [...]
[...] Ainsi elle est prête à tout pour atteindre son but. Toutefois, cette illumination l'a éloignée tant physiquement que moralement de ses proches : ses parents « quand elle rentrait le week-end »(l.15) éloignement physique, « les voir faire ainsi leur chemin »(l.19) éloignement moral ; sa meilleure amie également « elle avait commencé à prendre ses distances avec Carine Mougel, la frangine du cousin, sa meilleure amie de toujours »(l.11). D'ailleurs l'expression « la frangine du cousin » montre qu'elle habite dans un lieu où tout le monde se connaît plus ou moins, il y a une proximité qui l'étouffe. [...]
[...] Cela représente cette détermination dont font preuve les jeunes gens qui ont l'envie de s'en sortir mieux que leurs parents et qui souhaitent conjurer le sort. C'est ce dont nous allons parler dans cette troisième partie. Vanessa, élève autrefois moyenne et désinvolte, « frivole »(l.6), a eu un déclic. Elle souhaite réussir mieux que ses parents pour ne pas se retrouver dans la même précarité intellectuelle qu'eux, ce qui entraîne une certaine désapprobation de la part de ces derniers. D'ailleurs, elle pense que tout le monde n'est pas capable d'aboutir à des métiers qui nécessitent des études poussées : « tout le monde peut pas devenir ingénieur ». [...]
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