Novelliste, nouvelliste, Nikolaï Vassilievitch Gogol, Le nez, champ lexical, champs lexicaux, figure de style, digression, genre fantastique
Nikolaï Vassilievitch Gogol est né le 1er avril 1809 à Sorotchintsky dans l'empire russe et mort le 4 mars 1852 à l'âge de 42 ans à Moscou. C'est un romancier, novelliste, dramaturge, poète et critique littéraire russe. L'extrait à étudier est tiré de la nouvelle fantastique et grotesque de Nicolas Gogol intitulé Le Nez qui est parue en 1836. Ainsi on peut se demander comment cet extrait démontre le côté fantastique de cette nouvelle. Dans un premier temps nous verrons que le récit est rythmé par de nombreux champs lexicaux. Puis nous constaterons que les figures de style sont omniprésentes. Et enfin, que tout est fait pour que le lecteur s'interroge et s'inquiète en même temps que le personnage.
[...] Cette digression est une hypotypose autrement dit une description qui permet au lecteur de visualiser un personnage ici Kovaliov comme s'il était devant nos yeux. Cette digression permet d'évoquer plus en détail la vie de Kovaliov ainsi elle donne des précisions sur la différence entre les assesseurs avec de « savants diplômes » et ceux « devenus au Caucase » page 11. Mais aussi le fait qu'il se nomme lui-même « major » page 12 pour se donner plus de valeur auprès des filles. [...]
[...] Ou encore pour éclairer le lecteur face à cette perturbante nouvelle « Le lecteur est donc à même de juger, à présent, dans quelle situation se retrouva le major lorsqu'il se vit sur la figure, à la place de son nez pas mal tourné, ma foi, un très stupide espace lisse et plat » page 13. Ces parabases incluent le lecteur dans la trame de l'histoire pour lui donner les clés de compréhension de ce changement mais surtout de compréhension de la personnalité du personnage principal. Cependant, ces parabases ne sont pas les seuls éléments à prendre en compte puisque les séries d'interrogatives du texte amène le lecteur à se questionner en même temps que le personnage. En effet, ces questions accentuent l'incrédulité de Kovaliov « N'aurais-je pas la berlue ? [...]
[...] Cette remarque montre bien la personnification car le nez est ici vu comme une personne humaine. De plus, elle est accentuée par la remarque signifiant que Kovaliov attend « le retour du personnage » page 13 signifiant que c'est un personnage qui fait partie intégrante de l'histoire et non une simple partie du corps de Kovaliov. Mais aussi, par la remarque « le nez ressortait » page 14 prouvant que le nez est une personne réel capable de volonté propre de marcher, bouger comme un être humain. [...]
[...] En effet, un nez qui disparait laisse perplexe tant le lecteur que Kovaliov. Cette première occurrence à son incompréhension se situe lorsqu'il aperçoit son nez sortir d'un landau « un phénomène inexplicable » page 13. Ce phénomène reste ainsi un mystère total pour notre protagoniste cela est accentué par l'expression « A ce spectacle pour le moins extravagant » page 13 qui représente le côté extraordinaire, déraisonnable et à la limite du bon sens de cette situation qui le laisse totalement interdit et perplexe. [...]
[...] Et enfin, que tout est fait pour que le lecteur s'interroge et s'inquiète en même temps que le personnage. Cet extrait est rythmé par de nombreux champs lexicaux qui font suite à la découverte de la disparation du nez du personnage juste après son réveil en voulant vérifier si son bouton découvert la veille sur son nez était toujours présent. Lors de la découverte de la disparition de son nez, le champ lexical qui prédomine est celui de la stupeur, l'incrédulité. [...]
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