Commentaire composé d'un des poèmes de Nerval intitulé Fantaisie issu du recueil Odelette (1853).
[...] Le deuxième quatrain fait penser au souvenir d'un rêve antérieur avec les répercussions de l'écoute. La conjonction de coordination or au début de ce second quatrain souligne l'enchaînement des idées de l'auteur. Avec la suite de l'expression Or chaque fois est une indication corporelle qui souligne la fréquence et le verbe entendre ramène encore à cette idée d'air musical. À la ligne il y a une inversion cathartique avec d'une part un procédé emphatique et d'autre part, c'est pour les besoins de la rime et les points de suspension matérialisent le passage de la réalité au rêve. [...]
[...] Commentaire composé de Fantaisie De Nerval (1808-1855) du recueil Odelette (1853). Il s'agit d'une ode intitulée Fantaisie est qui est écrite en décasyllabe. Ce texte est issu du recueil Odelettes composé en 1853. Ici, le poète s'interroge sur la signification véritable de ce qui ne parait être, ni un rêve, ni un souvenir de son existence plaisante. Le lecteur perçoit son impuissance à distinguer de ce qui relève une appariée vécue ou de ce qui relève d'une réalité vécue ou de ce qui appartient au rêve. [...]
[...] La locution peut-être peut exprimer ici le doute et le groupe nominal juste avant autre existence renvoi à l'idée de réincarnation. L'expression Je me souviens renvoi sois à un souvenir réel que l'imagination façonnée soit à l'existence d'une vie antérieure. Ce poème en décasyllabe évoque un rêve ou le souvenir d'une autre vie grâce à un morceau de musique. Le poème s'organise entre le vague et la netteté et au centre nous avons l'image de cette fille inaccessible. Est-ce donc le souvenir d'autre vie ? Celle d'un autre être vivant dans un autre temps ? [...]
[...] L'image de la rivière qui coule et les fleurs achève ce quatrain qui donne une impression de quiétude, de pureté et d'harmonie. Le quatrième quatrain débute par l'emploi anaphorique Puis qui signifie une succession d'image dans le rêve. Le château de brique du quatrain d'avant devient une forteresse où vit la dame. L'adjectif antéposé haute fenêtre peut illustrer le caractère inaccessible de cette fenêtre. C'est un monde lyrique, car la dame est à une haute fenêtre mais on n'arrive quand même à voir c'est yeux aux yeux noirs ce qui nous ramène au monde du rêve. [...]
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