Poèmes à Lou, Si je mourais là-bas, Guillaume Apollinaire, mort, Amour
Recueil poétique de Guillaume Apollinaire (1880-1918), Poèmes à Lou vit le jour en 1955. Les Poèmes à Lou, ont été écrits entre 1914 et 1915.C'est le fruit d'une relation courte avec Lou, une aristocrate rencontrée à Nice en 1914. Lorsqu'Apollinaire écrit ses poèmes à Lou, sa bien-aimée, en 1915, il est depuis un an engagé volontaire dans la Grande-Guerre et se bat comme artilleur dans les tranchées. Il connaît alors au quotidien le danger et l'enjeu de la guerre, confronté à l'omniprésence de la mort, il évoque sa propre disparition dans le poème Si je mourais là-bas. Il évoque aussi ce qu'il résulterait de son amour pour Lou, figure, dans ce recueil, de la femme dont il est amoureux. Comment l'auteur mêle l'amour et la mort dans ce poème ? Nous verrons dans un premier temps comment l'auteur aborde le thème de la mort puis nous verrons, dans un deuxième temps qu'il s'agit d'une déclaration amour.
[...] En écrivant ce poème, Apollinaire s'est adressée à sa bien-aimée, Lou, pour mieux oublier, l'espace d'un instant, les horreurs de la guerre. Il a alors composé un poème rempli d'amour, mais aussi de sang et de mort. C'est ainsi qu'il donne lui donne toute sa valeur, toute sa force de suggestion. Le poète attend sa mort et veut lui donner un sens, même fictif, en s'attachant à son ultime espoir : l'amour. Ce poème lui sert surtout à cacher une réalité quotidienne atroce, celle de la guerre. [...]
[...] Il s'agit donc d'un thème important de l'œuvre d'Apollinaire. En outre, on remarque qu'aucun lieu précis n'est évoqué dans ce texte, seul un là-bas sur le front (v.1) est employé, et étant très imprécis on pourrait le considérer comme un terme qui paraît indiquer que la mort n'a en quelque sorte aucune importance pour le poète. De plus, on constate de nombreuses répétitions tout au long du poème, notamment des mots sang et souvenir ce qui montre bien cette obsession qu'à l'auteur pour l'idée de la mort, qui reste omniprésente. [...]
[...] On peut le voir notamment grâce au champ lexical de la beauté : jolis seins roses» (v. 12) ; la plus jolie (v. 30) ; belles (v.14) mais aussi à ce lui du corps : ta bouche (v. 13) ; tes cheveux (v.13) ; tu ne vieillirais point (v.14) qui contraste avec la violence de l'image du sang : je rougirais (v.12 et 13). L'auteur emploie donc toujours un vocabulaire mélioratif quand il s'agit de parler de Lou ce qui a pour effet de nous montrer l'amour qu'il lui porte. [...]
[...] Ce sont aussi les mots employés qui donnent toute sa valeur et son importance à l'amour qu'il lui porte : amour inouï (v.19) ; ardeur (v. 28) ; grande folie (v. 31). Mots puissants par leur signification. De plus, le dernier vers, vers isolé, lui ait entièrement consacrée : Ô mon unique amour et ma grande folie Le fait d'isoler un vers seulement pour parler d'elle nous démontre qu'il lui accorde une grande importance. On retiendra le mot unique (v. 31) qui est un terme particulièrement fort et qui témoigne et qui accentue d'avantage l'importance qu'à celle-ci à ses yeux. [...]
[...] Recueil poétique de Guillaume Apollinaire (1880-1918), Poèmes à Lou vit le jour en 1955. Les Poèmes à Lou, ont été écrits entre 1914 et 1915.C'est le fruit d'une relation courte avec Lou, une aristocrate rencontrée à Nice en 1914. Lorsqu'Apollinaire écrit ses poèmes à Lou, sa bien-aimée, en 1915, il est depuis un an engagé volontaire dans la Grande- Guerre et se bat comme artilleur dans les tranchées. Il connaît alors au quotidien le danger et l'enjeu de la guerre, confronté à l'omniprésence de la mort, il évoque sa propre disparition dans le poème Si je mourais là- bas. [...]
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