Commentaire de texte non linéaire en plusieurs parties avec une introduction et une conclusion pour l'oral du bac de français S
I./ Des émotions mises en scène :
A./ Un jeu dramatique sur les émotions :
B./ un jeu théâtralisé :
II./ L'émotion pour dépasser les clivages :
A./ Des clivages sociaux
B./ Deux personnages rapprochés par l'émotion :
[...] Il est très faible, pâle, tandis que Rênal a de la « grâce » et est très belle. Les deux personnages sont ramenés à leurs origines sociales. L'un est à inégalité avec l'autre, Sorel est en train de mendier. L'interrogation de Rênal face au fait que Julien soit le précepteur (« Quoi, monsieur, vous savez le latin ? » témoigne du fait A priori sur le précepteur : « un prêtre sale et mal vêtu » (l. éducation rigoureuse et violente « gronder et fouetter ses enfants ». [...]
[...] Jeu sur les sentiments : madame de Rênal : « ne pouvait se figurer son bonheur ». Est-ce à cause du soulagement de connaître la nature du précepteur, ou est-ce à cause de Julien plus directement ? Julien est grandi : au début c'est une « pauvre créature » qui « n'ose pas lever la main jusqu'à la sonnette », madame de Rênal l'appelle « mon enfant », puis il est appelé « monsieur » par elle. Au final, le regard de madame de Rênal permet à Julien de s'élever. [...]
[...] Pour commencer, Julien est « pâle » et « en chemise blanche » (l. il a le « teint blanc » (l. passage des « joues pâles » à des « joues roses » (l. 22). Ironie qui permet de dépasser les clivages sociaux Utilisation de l'ironie : « C'était là ce précepteur qu'elle s'était figuré comme un prêtre sale et mal vêtu, qui viendrait gronder et fouetter ses enfants » III./ Les larmes comme illustration de la passion : A./ Les larmes comme outil de description émotionnelle : Mise en avant des yeux « Ses yeux étaient si doux », « ses larmes qu'il essuyait de son mieux », « regardait les grosses larmes ». [...]
[...] Un rapprochement est opéré entre les deux personnages, rapprochement progressif qui permet de réaliser une véritable critique sociale par le biais, notamment, des larmes, qui expriment tant les émotions de Julien que les peurs de madame de Rênal. Ces larmes se transforment en rire, émotion positive, pour démontrer le dépassement des clivages entre Julien Sorel et madame de Rênal. Ce thème du dépassement social est régulièrement exprimé dans la littérature romantique, notamment en mettant en scène l'émotion (exemple de Frédéric Moreau dans L'éducation sentimentale de Flaubert). [...]
[...] B./ Deux personnages rapprochés par l'émotion : Les deux personnages se rapprochent petit à petit : d'abord elle « approche », puis ils sont « forts près l'un de l'autre ». L'émotion évolue progressivement aussi, Julien est « troublé » par la beauté de Madame de Rênal, et à ce moment-là il y a convergence entre leurs deux émotions. Sentiment de proximité émotionnelle, il n'y a plus de distinction sociale entre eux. Jeu de miroir émotionnel entre les deux personnages : « amer chagrin » de Rênal contre « grosses larmes » de Julien. Jeux sur les yeux : les larmes de Julien, ses yeux sont « si doux ». [...]
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