Sciences humaines et arts, La mort de la Terre, Joseph-Henri Rosny, roman de science-fiction, Tarq, ferromagnétaux, aventure de la vie, règne désastreux de l'homme, monde apocalyptique, fin de l'humanité
S'opposant à la croyance populaire du bonheur de l'humanité grâce aux progrès scientifiques, "La mort de la Terre" est un roman de science-fiction rédigé par J-H Rosny et publié en 1910. La fin de l'histoire nous dépeint la mort du dernier homme, Targ, dans un futur lointain où notre planète n'est plus qu'un vaste espace presque désert de toute vie exceptée une autre race d'être mi-vivants mi-minéraux : les ferromagnétaux. Dans ce commentaire, nous allons décrypter pourquoi le personnage principal de l'histoire finit-il ses jours, en abordant tout d'abord la grande aventure de la vie, le règne désastreux de l'homme, puis le héros en lui-même.
Au commencement de ce texte, le héros se remémore les balbutiements de la vie jusqu'à lui. Targ revoit les origines de la vie jusqu'au règne de l'homme avant de rendre son dernier souffle. L'auteur suggère la petitesse de l'homme face à ce qui l'a précédé dans cette métaphore : "le grand voyage vers l'amont des temps". Une certaine douceur traduisant l'émotion du héros pour les débuts de cette aventure est évoquée avec l'allitération "vie foisonnait, inconsciente et insensible" en "n".
[...] Le héros murmur[e] doucement l'écrivain suggère encore une fois la résignation de cet homme. Résignation prouvée par l'ultime émotion, de Targ son dernier sanglot signifiant son abandon final. Les derniers instants de cet être destiné à la solitude sont emplis de beauté rendue uniques par sa mort prochaine. La fin de cette histoire se déroule la nuit s'opposant avec le soleil des débuts, la nuit venait comme venait sa mort. La présence d'une vie existante depuis le début jusqu'à lui est mise en avant par l'allitération : Il songea de ce qui subsistait encore de sa chair s'était transmis, sans arrêt, depuis les origines en s donnant une impression de glissement. [...]
[...] L'allitération en m provoque une impression de douceur, une sensation presque onirique de cet instant. Le romancier désigne ensuite la lune par la périphrase : l'astre ruineux, l'astre troué, argentin et légendaire reliée à son héros qui a abandonné toutes espérances, souffrant d'être le dernier mais brillant une dernière fois de par son ultime sacrifice. La dernière phrase de ce roman : Ensuite, humblement, quelques parcelles de la dernière vie humaine entrèrent dans la Vie Nouvelle est la métaphore du dernier message que l'auteur veut nous adresser : la disparition de l'homme n'est pas une fin mais le commencement d'une nouvelle ère, la mort du héros permet le début d'un nouveau cycle. [...]
[...] Targ revoit les origines de la vie jusqu'au règne de l'homme avant de rendre son dernier souffle. L'auteur suggère la petitesse de l'homme face à ce qui la précédé dans cette métaphore : Le grand voyage vers l'amont des temps Une certaine douceur traduisant l'émotion du héros pour les débuts de cette aventure est évoquée avec l'allitération vie foisonnait, inconsciente et insensible en n L'apparition de créature durant les différents règnes est montré par une impression de faiblesse, l'auteur mentionne des créatures aveugles et sourdes et utilise un vocabulaire péjoratif Chétif, gourds et stupides pour souligner l'infériorité des premiers mammifères misérable et si petit Il les compare alors aux maîtres de l'époque : il en eut fallu cent mille pour faire le poids d'un iguanodon montrant irrévocablement leur faiblesse. [...]
[...] Il reprend l'image d'êtres vivants dont la croissance ne fait que croitre dans la comparaison : Les Dinosauriens avaient la taille des cèdres Puis, il énumère certains mammifères Le dinothérium, l'éléphant antique [ et le cachalot donnant ainsi une sensation de supériorité, de grandeur massive à ces prédateurs. La première partie de ce texte est remplie de la majestueuse vie et souligne le cycle continu des espèces. L'écrivain parsème ces phrases d'un champ lexical du vivant : naquit vie foisonnait fécondité nés naissent et celui de la nature : forets fougères géantes arbres marécage permettant de comprendre que le véritable règne, avant celui des hommes, étaient celui de la vie fourmillante partout. [...]
[...] La grande aventure de la vie 2. Le règne désastreux de l'homme 3. Le héros S'opposant à la croyance populaire du bonheur de l'humanité grâce aux progrès scientifique, La mort de la Terre est un roman de science-fiction rédigé par J-H Rosny et publié en 1910. La fin de l'histoire nous dépeint la mort du dernier homme, Targ, dans un futur lointain où notre planète n'est plus qu'un vaste espace presque désert de toute vie excepté une autre race d'être mi- vivants mi- minéraux : les ferromagnétaux. [...]
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