pièce de théâtre, drame romantique, Henri III, Ludovic Vitet, scènes historiques, faits historiques, Renaissance
Au XIXe siècle et en particulier sous la Restauration, le XVIe siècle a été à la mode, le drame romantique contribuant à mettre la Renaissance au goût du jour. "Henri III et sa Cour" d'Alexandre Dumas, premier drame romantique, a été joué à la Comédie-Française, en février 1829. Cette pièce rompt bien avec la production théâtrale précédente dont fait partie un genre peu connu, celui des scènes historiques.
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Ces scènes ne sont pas écrites pour la représentation, ce sont des « spectacles dans un fauteuil ». Ludovic Vitet (né en 1802, comme Hugo et mort en 1873) écrit ainsi dans la préface des Barricades (1826), première oeuvre de sa trilogie : « Ce n'est point une pièce de théâtre que l'on va lire, ce sont des faits historiques présentés sous la forme dramatique, mais sans la prétention d'en composer un drame ».
[...] L'avant-propos de La mort de Henri III Une longue introduction, véritable cours d'histoire, très détaillé permet au lecteur de connaître les événements (volonté d'instruire). Il revient aussi sur le succès de ses deux œuvres précédentes, revenant sur l'événement qu'a constitué mois plus tôt, Henri III et sa Cour d'Alexandre Dumas : Le public a vu passer devant lui, depuis deux ans un [ . ] grand nombre d'esquisses dramatiques et d'histoires dialoguées, [ . Ajoutez que le succès dont la scène française vient d'être témoin, en ouvrant enfin une libre carrière au drame historique [ . [...]
[...] La Mort de Henri III, Août 1589, Scènes historiques - Ludovic Vitet (1829) Le genre des scènes historiques Au XIX[e] siècle et en particulier sous la Restauration, le XVI[e] siècle a été à la mode, le drame romantique contribuant à mettre la Renaissance au goût du jour. Henri III et sa cour de Dumas, le premier drame romantique a été joué à Comédie-Française, en février 1829. Cette pièce rompt bien avec la production théâtrale précédente dont fait partie un genre peu connu, celui des scènes historiques. [...]
[...] Le caractère vivant du dialogue permet la résurrection du passé : Reproduire avec un peu plus de vivacité que par un simple récit, l'image d'une époque passée, réveiller quelques souvenirs, ranimer dans de feintes conversations, quelques caractères échappés à un complet oubli, tel a été notre but. (p. Les unités L'unité de temps n'est pas respectée, la pièce se déroulant du dimanche 30 juillet, à quatre heures du soir jusqu'au mercredi 2 août, à six heures du matin. Chaque journée est divisée en plusieurs scènes. Avec la première scène, le lecteur découvre les événements du « [dimanche 30 juillet, [à] 4 heures du soir. » (p. [...]
[...] Cette scène XVIII renvoie aux propos du curé Boucher dans la première : « [ . ] qu'il [Mayenne] proclame et reconnaisse pour roi très chrétien le vénérable cardinal ; qu'il ne soit que le lieutenant du peuple et de Charles X. Vive Charles X » (p. 55). Dans la première scène encore, La construction dramatique n'est donc pas sans qualités. Un autre élément, qui relève de la théâtralité, doit être souligné. Les objets Souvent, au théâtre, les objets jouent un rôle dans le déroulement de l'intrigue. [...]
[...] » Neuf scènes se passent à Paris III, IV, VI, VII, VIII, XII, XV, XVIII), transportant le lecteur du couvent des Jacobins, rue Saint-Jacques au rempart Saint-Honoré, derrière le Louvre, en passant par l'Hôtel de ville, la chambre de la duchesse de Montpensier, au Louvre, le quai de la Ferraille et l'esplanade du Louvre. C'est dans la capitale que se prépare la mort d'Henri III et qu'ont lieu les violences contre les Politiques. Sept scènes ont lieu à Saint-Cloud XI, XII, XIV et XVII). On est à la tête du pont, dans la chambre à coucher du roi, devant la porte de la maison de Gondi, dans une chambre de la maison de Laguesle. [...]
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