Il existe certains auteurs dont la renommée n'est due qu'à la rédaction d'une seule œuvre, à l'image notamment de Choderlos de Laclos avec ses Liaisons Dangereuses. Mais ce fut également le cas de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, auteur d'un seul et unique roman: le Guépard, rédigé en 1955 et 1956 et publié de manière posthume, après de nombreuses difficultés, notamment dues aux nombreux rejets des éditeurs.
Le Guépard constitue l'une des œuvres majeures de la deuxième moitié du XXe siècle, à tel point qu'il fait aujourd'hui encore l'objet de nombreuses études. Cet ouvrage décrit la décadence et la chute de l'aristocratie sicilienne de la fin du XIXe siècle et se caractérise par son style unique, mais également par sa richesse. L'un des éléments les plus marquants de cette œuvre est certainement le pessimisme qui y règne du début à la fin du roman. Ce caractère pessimiste de l'œuvre est avant tout dû à l'omniprésence de la mort. Mais on peut s'interroger sur la place qu'occupe la mort au sein du roman Le Guépard ainsi que des différentes fonctions qu'elle y remplit.
[...] La mort dans Le Guépard de Lampedusa Il existe certains auteurs dont la renommée n'est due qu'à la rédaction d'une seule œuvre, à l'image notamment de Choderlos de Laclos avec ses Liaisons Dangereuses. Mais ce fut également le cas de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, auteur d'un seul et unique roman: le Guépard, rédigé en 1955 et 1956 et publié de manière posthume, après de nombreuses difficultés, notamment dues aux nombreux rejets des éditeurs. Le Guépard constitue l'une des œuvres majeures de la deuxième moitié du Xxe siècle, à tel point qu'il fait aujourd'hui encore l'objet de nombreuses études. [...]
[...] Ce court instant fait l'objet d'une description détaillée par Lampedusa. Le corps empaillé de Bendico, en plein air, prend alors une forme guépardesque faisant ainsi directement référence au prince de Salina, comparé tout au long de l'œuvre au Guépard, mais aussi et surtout au blason de la famille des Salina, marqué par un Guépard. Concetta, bien au-delà de jeter le cadavre d'un vulgaire chien, symbolise donc par son geste la fin de l'aristocratie, la mort de celle-ci. Nous avons donc pu voir que la mort remplit une fonction symbolique importante dans Le Guépard. [...]
[...] La récurrence de la mort montre donc le sort irrémédiable que va connaitre l'aristocratie et semble réduire à néant tout espoir de survie pour les personnages appartenant à la famille Salina encore en vie. Ils sont ainsi destinés à la ruine et à être remplacés par la bourgeoisie. La mort joue donc un rôle important au sein de cette œuvre, rôle qu'il s'agit de souligner afin de comprendre réellement la force de cette œuvre. Nous avons donc analysé dans cette étude la mort dans le roman Le Guépard de Giuseppe Tomasi Di Lampedusa. [...]
[...] De la même manière, on apprend la mort de Tancredi dans la dernière partie de l'œuvre. La huitième partie de l'œuvre nous apprend également la mort de plusieurs autres personnages secondaire, notamment celle de Maria Stella, la femme de Don Fabrizio, mais aussi celle du Père Pironne, personnage très proche du Prince de Salina dans le roman. Enfin, la mort concerne également un personnage à premier abord secondaire du roman: il s'agit du chien Bendico, fidèle compagnon de Don Fabrizio, qui l'accompagne dans tous ses déplacements. [...]
[...] Ainsi, la mort vient frapper les deux parents de Tancredi, son père, après avoir dilapidé la fortune de la famille, puis sa mère, alors que celui-ci n'est encore qu'un adolescent. C'est la mort de ses parents qui va pousser l'oncle de Tancredi, Don Fabrizio, à le recueillir et à le considérer comme son propre fils. C'est donc grâce à lui que Tancredi parvient à survivre après la mort de son père et de sa mère. Ensuite, la mort intervient à plusieurs reprises à la fin du roman. [...]
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