Explication de texte sur la fable La Mort et le Bûcheron de La Fontaine.
[...] La Fontaine (1621-1695) Poète Français de la 2ème moitié du 17ème : le classicisme. De bourgeoisie provinciale, a eu une jeunesse insouciante. Grâce à sa charge de maître des eaux et forêts comme son père, il a le loisir à fréquenter les salons littéraires. Il possède une formation classique et il est féru d'antiquité. Il se range aux côtés des Anciens lors de la Querelle des Anciens et des Modernes Il est élu à l'académie française. C'est un mauvais père, un mauvais mari, mariage malheureux, nombreuse liaisons, vit de ses œuvres, connaît une fin de vie austère et sévère. [...]
[...] La dîme (1/10 des récoltes) La gabelle (sur le sel) La taille (impôt de répartition) On a un rythme régulier du vers qui montre la fatalité à laquelle on ne peut se soustraire. L11 le créancier : Marque le passage à un vers plus court (l'octosyllabe). Ce sont les évocations plus précises appuyés, odieuses. C'est la suite logique, il faut emprunter pour payer les impôts. la corvée : c'est le droit seigneurial. Cela est injuste car le travail n'est pas payé ce qui augmente la misère. [...]
[...] Point de pain quelquefois, et jamais de repos : Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts, Le créancier et la corvée Lui font d'un malheureux la peinture achevée. Il appelle la Mort. Elle vient sans tarder, Lui demande ce qu'il faut faire. C'est, dit-il, afin de m'aider A recharger ce bois ; tu ne tarderas guère. Le trépas vient de tout guérir ; Mais ne bougeons d'où nous sommes : Plutôt souffrir que mourir, C'est la devise des hommes. [...]
[...] III] L'arrivée du bûcheron. L1 un pauvre bûcheron montre une catégorie sociale pauvre, méprisée. Au 17e siècle cela fait peur car il est à l'écart on constate la pitié de l'auteur. On a l'apparition fantastique : il semble couvert de branchage et de la pauvreté : semble écrasée par les feuillages. La forêt à cette époque, est une ressource pour les pauvres car ils n'ont pas de quoi payer du bois sec. L2 Sous le faix : Marque la lourdeur de sa marche, le pénible est suggéré par la longueur de la phrase, l'inversion des compléments avant le verbe, le rythme des alexandrins (rythme binaire : faix ; fagots / ans gémissant, courbé pesants), allitérations en f et p On a la misère physique avec le poids des ans qui correspond aux plaintes, le poids du fagot qui montre l'attitude courbé. [...]
[...] On a la pitié de La Fontaine pour son personnage achevé Appel à la mort. L13 Il appelle la mort c'est le refuge contre les maux terrestres on observe la rapidité du rythme. Elle vient sans tarder La Fontaine fait intervenir le merveilleux mais pas le pittoresque. On a une rapidité de l'apparition pour le deuxième hémistiche. Elle est prête à le saisir dès qu'elle le peut (la mort). L14 Lui demande c'est un horrible dialogue qui s'engage au style indirect comme si on pouvait faire parler la mort. [...]
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