Lecture analytique semi-rédigée du troisième chapitre du livre 3 intitulé "Du principe de la démocratie" tiré de l'oeuvre de Montesquieu De l'esprit des lois.
[...] S'il n'y a plus de vertu, il n'y a plus de démocratie. La vertu en démocratie n'est pas l'affaire d'un seul homme. Il faut qu'elle soit pratiquée par ceux (responsables) qui font exécuter les lois, ceux qui "on part aux affaires" (les hommes politiques), mais aussi le peuple : tout le monde doit faire part de vertu (utilisation des pronoms indéfinis "tous", Si le peuple oublie la vertu, comme dans l'exemple romain, il est alors impossible de la faire revenir. [...]
[...] Selon Montesquieu, c'est le principe d'un gouvernement qui le fait agir. L'intérêt de cet extrait réside dans la méthode argumentative de Montesquieu, le rationalisme éclairé dont il fait preuve pour nous présenter ses théories politiques (rapport avec l'objet d'étude : Lumières et rationalisme). Hypothèse : La vertu, principe essentiel de la démocratie. Texte Il ne faut pas beaucoup de probité pour qu'un gouvernement monarchique ou un gouvernement despotique se maintiennent ou se soutiennent. La force des lois dans l'un, le bras du prince toujours levé dans l'autre, règlent ou contiennent tout. [...]
[...] La vertu politique est l'affaire de tous : étude du concept. Qualité et importance des illustrations historiques. I - L'art de l'argumentation Composition très nette : Liens logiques dans les paragraphes et 3 et exemples de différentes périodes dans les paragraphes et 6 pour montrer la différence entre les types de gouvernements. Montesquieu veut vraiment convaincre le lecteur. Argumentation construite: thèse/constat, arguments/exemples, puis conséquences : Il veut convaincre (raison) et non persuader (sentiments). Il veut montrer que sans vertu, il n'y a plus de démocratie. [...]
[...] Montesquieu traite aussi des domaines économique et financier. Il met en évidence les différents domaines où la vertu est nécessaire pour gouverner (économique, juridique et législatif). Les dangers liés à l'absence de vertu : le dérèglement des valeurs morales (on en arrive alors à l'anarchie : plus de loi). L'idée d'évidence dans son argumentation vient la renforcer : "ce que je dis est confirmé", "il est clair". II - La vertu politique La vertu est l'amour de la patrie, de l'égalité. [...]
[...] Mais lorsque, dans un gouvernement populaire, les lois ont cessé d'être exécutées, comme cela ne peut venir que de la corruption de la république, l'Etat est déjà perdu. Quand Sylla voulut rendre à Rome la liberté, elle ne put plus la recevoir : elle n'avait plus qu'un faible reste de vertu; et comme elle en eut toujours moins, au lieu de se réveiller après César, Tibère, Caïus, Claude, Néron, Domitien, elle fut toujours plus esclave : tous les coups portèrent sur les tyrans, aucun sur la tyrannie. [...]
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