Commentaire l'Esprit des Lois de Montesquieu, Livre XI, Chapitre 6
Montesquieu tente de dégager les principes fondamentaux et la logique des différentes institutions politiques par l'étude des lois considérées comme simples rapports entre les réalités sociales. L'hypothèse faite est que la séparation des pouvoirs est essentielle à la liberté politique.
Analyse
Les bienfaits de la séparation
Les dangers de la concentration des pouvoirs
A chaque fois qu'il y a confusion, c'est la liberté du citoyen qui est remise en question.
[...] Montesquieu nous énumère différentes combinaisons confusions possibles). De plus, dans les confusions qu'il nous propose, il ne va pas dans n'importe quel ordre, il va du moins grave au plus grave. Le sixième paragraphe conclu les paragraphes quatre et cinq et met en évidence sa thèse. Les bienfaits de la séparation Seule garantie de la liberté politique : ce bienfait est mis en évidence par le champ lexical de la confiance, de la sécurité : "tranquillité d'esprit". Les dangers de la concentration des pouvoirs Législatif et exécutif : la liberté personnelle est mise en danger par l'application d'une tyrannie. [...]
[...] L'hypothèse faite est que la séparation des pouvoirs est essentielle à la liberté politique. Analyse Le premier paragraphe distingue les trois pouvoirs, la puissance législative la puissance judiciaire des choses qui dépendent du droit des gens et la puissance exécutrice de celles qui dépendent du droit civil c'est-à-dire le législatif, l'exécutif et le judiciaire. Alors que le second paragraphe les définit. Ceux-ci devraient être séparés et dépendants les uns des autres afin que l'influence de l'un des pouvoirs ne prenne l'ascendant sur les deux autres. [...]
[...] Judiciaire et exécutif / législatif : Cela plait moins à Montesquieu, l'idée de modération disparaît. On sera dans un régime oppressif, or l'arbitraire et l'oppression sont opposés à la modération, donc plus de liberté du citoyen. Confusion des trois pouvoirs : pas de nuance tout serait perdu Exagération qui traduit la passion politique de Montesquieu. Et rien ne peut empêcher cette catastrophe politique. A chaque fois qu'il y a confusion, c'est la liberté du citoyen qui est remise en question. [...]
[...] Par la première, le prince ou le magistrat fait des lois pour un temps ou pour toujours, et corrige ou abroge celles qui sont faites. Par la seconde, il fait la paix ou la guerre, envoie ou reçoit des ambassades, établit la sûreté, prévient les invasions. Par la troisième, il punit les crimes, ou juge les différends des particuliers. On appellera cette dernière la puissance de juger, et l'autre simplement la puissance exécutrice de l'État. La liberté politique dans un citoyen est cette tranquillité d'esprit qui provient de l'opinion que chacun a de sa sûreté; et pour qu'on ait cette liberté, il faut que le gouvernement soit tel qu'un citoyen ne puisse pas craindre un autre citoyen. [...]
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