Commentaire du texte de Montesquieu <em>De l'esclavage des nègres</em>, toutes les idées principales synthétisées en plan détaillé (comme un commentaire littéraire). Présence de questions éventuelles et réponses données : liens avec d'autres oeuvres, questions annexes, plus questions de culture littéraire. Le tout est présenté sous forme de fiche bac avec toutes les informations principales (auteur, catégorie, situation, courant littéraire).
[...] Il ridiculise l'esclavage et la thèse des esclavagistes. Les arguments qu'il utilise sont totalement absurdes et se détruisent d'eux-même. L'auteur ne fait pas de commentaire pour chacun des arguments, il laisse le lecteur se faire sa propre opinion. C'est un texte à la fois très ironique mais également clairvoyant. Astuces et conseils pour l'épreuve orale du baccalauréat _ Si l'on vous demande faire une liaison avec un autre contemporain de Montesquieu, vous pouvez citer Voltaire dans Candide (le nègre de Surinam) _ Insistez sur le fait que Montesquieu a fait preuve d'un grand courage lorsqu'il a écrit ce texte car il se mettait en travers de la compagnie des Indes, du commerce triangulaire, quia rrangeait énormément d'Européens. [...]
[...] S'en servir Les esclaves sont considérés comme des objets. Vocabulaire cruel exterminer mettre en esclavage Montesquieu dénonce les deux exterminations successives : On a tué les Indiens On a mis en esclavageles nègres III) L'opinion populaire (ligne 7 10) Argument raciste, xénophobe. Argument contre la personne (ad hominem). Cela remonte à la Bible, les hommes noirs ne peuvent pas être bons car le noir a une connotation démoniaque. C'est un argument religion. Ce rapport entre la couleur et l'essence de l'âme a des traits de bouffonerie, de burlesque. [...]
[...] Il veut toucher le lecteur dans sa foi : _Les chrétiens doivent traiter tous les hommes comme leurs frères, or nous ne traitons pas les noirs comme nos frères donc les noirs ne sont pas des hommes ! conclusion : nous ne sommes pas de bons chrétiens. L'habileté de Montesquieu réside dans le fait qu'il met la vérité dans la bouche des esclaves. Le texte se termine sur le mot pitié ligne 27. C'est ce qui manque aux esclavagistes, aux princes et aux rois. Conclusion très aggressive envers les princes convention inutile Montesquieu rejette la faute sur eux car ils sont puissants et chrétiens mais ne se soucie ni de miséricorde, ni de pitié. [...]
[...] Montesquieu prend à contre pied la thèse des esclavagistes et décrédibilise tour à tour chacun des arguments. Il y a une grande présence de l'irone. Il dénonce les injustices, prône la tolérance et l'égalité, il préfigure l'Encyclopédie. Ici, il revêt les habits de l'esclavagiste. L'ironie est présente sous forme de polyphonie : on entend la voix des esclavagistes mais on comprend la voix de Montesquieu. Le texte se compose d'une succession d'argument sous forme de petits paragraphes. Apparence d'un discours officiel I ) Préambule Le ton est donné dés le début Si j'avais à soutenir Montesquieu joue avec le potentiel et l'iréel. [...]
[...] BIOGRAPHIE Montesquieu (1689-1755) Il vient de la noblesse de robe, il s'intéresse à la médecine. En 1721, il écrit Lettres persanes où il critique la société à travers deux persans. Il est élu à l'Académie française. En 1748, il publie L'esprit des lois, ouvrage sur la nature des lois et leurs rapports entres-elles. Il était actionnaire a la compagnie des Indes. Introduction Ce passage est extrait de De l'esprit des lois, traité de sociologie publié en 1748. A l‘époque où Montesquieu écrit ce texte, l'esclavage se développe. [...]
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