Commentaire composé semi-rédigé de l'extrait "De la vanité : Laisse lecteur courir encore ce coup d'essai" issu des Essais de Montaigne.
[...] Toutefois le côté commercial est assez distancié, ce n'est pas le plus important pour lui. Il veut que son acheteur en ait pour son argent, ce qui renforce le côté humoristique ; cependant cela est dépréciatif pour son oeuvre. Pour décrire son livre de manière toujours dépréciative : "emblème supernuméraire", "marqueterie". II) Une nouvelle conception de l'autobiographie A. Dans l'intimité de l'auteur Montaigne est l'un des premiers écrivains à oser parler de soi aussi intimement, tout en respectant les règles de la bienséance. [...]
[...] ) et de la part du lecteur. En effet il doit passer du temps pour lire les écrits de Montaigne. Le lecteur devient l'ami de Montaigne par le biais du texte. Conclusion Dans ce texte original, Montaigne nous/se pose plusieurs questions. Il se demande la façon dont il faut écrire une oeuvre autobiographique, se remet sans cesse en question, et fait preuve d'une grande humilité. Il entretient une relation privilégiée avec son lecteur. Dans ce passage on voit l'originalité de Montaigne et son avance quant à la façon de penser. [...]
[...] L'auteur nous montre la connivence entre lui et son oeuvre, il veut montrer que son oeuvre est sincère, du moins qu'elle lui est fidèle : "mon livre est toujours un". Le lecteur voit que au fil de l'écriture Montaigne évolue : "Moy à cette heure, et moy tantost, sommes bien deux". B. Modestie de la part de l'auteur La place du lecteur est importante dans le texte. Nous voyons qu'il est interpellé directement dès le début du texte : "Laisse lecteur . De plus Montaigne le tutoie, ce qui entraîne une certaine complicité. [...]
[...] Mais je fais doute que je sois assagi d'un pouce. Moy à cette heure, et moy tantost, sommes bien deux. Quand meilleur, je n'en puis rien dire. Il feroit bel estre vieil, si nous ne marchions, que vers l'amendement. C'est un mouvement d'yvroigne, titubant, vertigineux, informe : ou des jonchez, que l'air manie casuellement selon soy. Analyse La façon dont Montaigne parle de son livre A. Description de son livre Montaigne caractérise son livre comme chaotique, désordonné. Cet effet est accentué par la présence d'allongeails. [...]
[...] Modernité de l'auteur Montaigne accepte ses propos contradictoires puisque l'humain est une contradiction par définition. Dans ce passage Montaigne se pose des questions fondamentales pour l'humanité. "l'amendement", qui signifie l'amélioration, nous montre une certaine modernité dans la façon de penser de l'écrivain. Part d'humilité de la part de l'auteur : "Je suis euvieilly de nombre d'ans, depuis mes premiers publications, qui furent l'an mille cinq cens quatre vingts. Mais je fais doute que je sois assagi d'un pouce". Pour Montaigne la vieillesse peut donner de mauvaises idées, elle n'est en aucun cas une preuve de sagesse ; ce qui nous montre une fois de plus la modernité morale de Montaigne. [...]
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