Commentaire composé de l'extrait Du Repentir tiré des "Essais" de Montaigne.
[...] Fidélité La fidélité telle que l'entend Montaigne n'est pas contrairement à Rousseau une fidélité absolue : je dis vrai, non pas tout mon saoul, mais autant que je l'ose dire (l.24), c'est une concept relatif de la vérité. Montaigne s'engage à parler mais sans sévérité excessive. II) Le dessein de Montaigne peint l'humaine condition Montaigne précurseur des sciences humaines Le but de Montaigne est de peindre l'homme, la nature humaine. L'objet de la curiosité de Montaigne, c'est l'homme, car il y a carence en la matière : l'humanité ne se pense pas suffisamment. C'est une invitation à fonder les sciences humaines. [...]
[...] S'il étudie la nature humaine, c'est dans le but d'en tirer des règles morales. La métaphore culinaire implique l'idée de nourrir le lecteur. Il s'agit pour Montaigne de se forger une philosophie morale. Le mot Philosophe est à prendre au sens étymologique du terme de sagesse. III) Lien auteur-ouvrage Les Essais n'ont pas de fil directeur Montaigne nous explique ce que ne sont pas les Essais. Il ne s'agit pas d'ouvrage obéissant à des critères formels sophistiqués. Pour illustrer sa pensée, Montaigne choisit la métaphore musicale. [...]
[...] Les Essais sont un éparpillement : ils suivent le hasard de la vie. Mon livre et moi L'expression mon livre et moi donne l'impression que l'un renvoie à l'autre, comme l'ouvrage à l'ouvrier. Ils forment un couple indissociable. Conclusion L'autobiographie n'est pas seulement l'instrument de connaissance du moi. Il est tout autant destiné au lecteur et à l'ensemble des hommes. Car en lui même, il est la forme entière de l'humaine condition. Cet exercice, ce passage se définit donc comme l'art de vivre. [...]
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