Montaigne, "Essais", "De la conscience"

Résumé du document

Etude de texte (niveau 1re S), qui peut servir aussi bien pour l'oral que pour l'écrit pour l'épreuve de français. Ce texte est un extrait de l'oeuvre Essais de Montaigne "De la conscience" faisant partit de l'objet d'étude : l'essai, l'apologue, le dialogue. Il analyse les différentes parties du texte, et les différents points sur lesquels on peut être interrogé à l'oral. Tout mettant le passage en rapport avec l'objet d'étude.

Extraits

[...] Montaigne fait parti d'une minorité qui se pose des questions. Contradiction mise en avant par une conséquence identique : la torture ne produit pas la vérité : endurance pas d'aveux / faiblesse mort (pas d'aveux), ou faux aveux pour en finir (conséquence plus grave) ; la question rhétorique (l.5) met en valeur la contradiction mise en lumière par l'auteur. Deux questions mettent en exergue inefficacité de la torture incompatible avec le souci de vérité. L'innocent [noter la longue périphrase (l.6) : celui qui n'a pas fait ce de quoi on l'accuse : cette périphrase présente l'innocent comme une victime] pourra peut-être supporter le supplice au nom de son innocence mais un coupable aussi puisqu'il a un objectif : la vie sauve : guerdon récompense de son effort. [...]

[...] BILAN : le texte dénonce l'exercice de la torture qui se met pas ai service de la justice mais de la cruauté inhérente à la nature humaine. Les moyens sont variés = thèse, argument, exemples (historique ou anecdotique) Le registre polémique se manifeste à travers Les questions rhétoriques Le champ lexical injustice/cruauté Les termes modalisateurs Prise de position de l'auteur 3/4 : Montaigne, Essais De la conscience II II- la place du moi Mise en valeur d'une réflexion personnelle prise de position de Montaigne par rapport à la torture (énonciation et démonstration de sa thèse) modalisateurs effets rhétoriques qui la mettent en valeur place du JE je pense pour dire vrai (l.13), à mon avis (l.24) insertion de référence citation latines (prises, choisie dans ses lectures) exemples (qui révèlent la culture de l'auteur anecdote je ne sais d'où je tiens ce conte (celle-ci fonctionne comme un apologue ) III- L'effet de naturel Une réflexion qui se construit avec le plus de nature possible : l'auteur donne l'illusion d'une pensée qui se construit au fur et à mesure. [...]

[...] Remise en question d'une pratique plusieurs fois séculaire (monde antique) au nom de la vraie justice, du respect de l'homme, de la barbarie qu'elle met en œuvre (voir termes) portée polémique de la réflexion. Après le 1er paragraphe, plus théorique, Montaigne poursuit sa réflexion en s'appuyant sur des réflexions diverses. Elargissement de sa réflexion. (l.19) Mille et mille en ont chargé leur tête de fausses confessions la torture existe depuis l'antiquité, exemple de la Grèce ancienne (l.20). elle est une invention des hommes remise en cause de l'aptitude à la cruauté des hommes (l.23) humaine faiblesse Le paragraphe 3 repose sur une construction parallèle à celle du 1er paragraphe. [...]

[...] vous = ceux que Montaigne voudrait convaincre appel à la délibération. Un ton varié : indignation (jamais exprimée avec excès) mais aussi ironie : mettre une distance stratégie argumentative : une manière de détruire l'éventuelle crédibilité de cette pratique). (l.19) : conséquences de la torture : parvenir exactement au résultat inverse de ce qui était attendu : et . et mourir la répétition de la conjonction de coordination et met en valeur les conséquences opposées au but initial du juge. [...]

[...] feuille) : Montaigne, Essais De la conscience II 1/4 : Montaigne, Essais De la conscience II Quelle est la visée argumentative du texte ? Peut-on parler de stratégie argumentative ? Quelles caractéristiques se dégagent du texte pour constituer l'essai ? L'essai (cf. fiche manuel) →caractéristiques de l'essai Souligner que l'essai est le fruit d'une réflexion qui s'appuie sur des expériences personnelles, une analyse du monde qui entoure l'auteur. L'essai s'appuie sur une argumentation indirecte. Les Essais : rédaction de 1580 à 1592. [...]