Michel de Montaigne, met dans cet Essais, l'homme face à l'univers qui l'entoure. Puis il se pose une séries de questions, montrant la faiblesse de ce dernier, et son impuissance face aux forces naturelles qui le dominent.
[...] Montaigne affirme dans texte que l'Homme est faible. Or il se croit grand. Pourquoi ? 1 Parce que : il croit avoir de grandes supériorités sur les autres créatures 2 Parce que : il pense que l'Univers a été crée pour son avantage et son service 3 Parce que : il pense avoir le pouvoir, la maîtrise de l'univers 4 Parce que : il pense comprendre comme fonctionne l'Univers 1bis - Or : il n'a aucun fondement, motif, fondé aux yeux de la raison 2bis Or : ce n'est qu'un opinion (faux) : qu'est-ce qui lui à persuadé ? [...]
[...] non ( Qui lui octroie ce privilège ? personne La multiplicité des questions montre que Montaigne s'intéresse d'avantage à mettre en évidence l'attitude de l'Homme dans les relations qu'il entretient avec ce qui l'entoure, qu'à apporter des réponses précises, des explications à cette attitude. Ces questions montrent la présomption, orgueilleux, son aveuglement, sa trop grande confiance en lui et sa raison, son jugement, sa réflexion, il se croit détenteur des pouvoirs qu'il n'a pas (dominer et comprendre le monde). Pourquoi l'Homme est faible ? [...]
[...] Vocabulaire qui met en place une opposition soulignant le paradoxe entretenu par cet entrelacement de termes négatifs et positifs dans lequel l'Homme est à la fois, bête et sage, faible et puissant Petitesse de l'Homme entretenue par l'évocation du cosmos infiniment grand. L'image de l'Homme présentée ici est double car elle vient d'une contradiction entre ce que l'Homme se croit être et ce qu'il est vraiment. (cf. Pascal P180 120) l.5 : sur quel fondement il a bâti l.6 : qu'est ce qui lui a persuadé Il se croit grand, sans fondement. l.12 : se disent l.17 : ce privilège, qui le lui a scellé ? Ce texte vise à mettre en évidence le paradoxe de l'Homme entre grandeur et faiblesse. [...]
[...] ) indices de personnes : Montaigne est bien présent car il s'inscrit dans la 1ère personne du pluriel ou bien il s'impose au singulier dans le pronom personnel me (l.4). Entre locuteur et récepteur : relation de complicité intellectuelle, Montaigne invite le lecteur à suivre sa réflexion guide, maître / élève). Au départ, locuteur et récepteur sont sous le même joug : considérons voyons mais à la ligne ils se séparent (Montaigne s'élève : qu'il me fasse comprendre - ironie, registre épique. [...]
[...] Il en tire de la foi) son honneur, son fondement et sa force. Le rôle des premières lignes sert à mettre en place la thèse de Montaigne, mais de manière détournée, puisque seul et dépourvu de la grâce divine, l'Homme n'a-pas de solidité dans ce bel équipage ; au contraire il est particulièrement fragile : registre ironique. Montrer comment le texte illustre les 2 premières phrases. Montrer comment la rhétorique, l'art de persuader, sert la démonstration. Les marques de présence d'un locuteur dans le teste argumentatif : - présence (ou marques) explicite car le locuteur et peut-être son destinataire, sont présents dans le texte (pronoms etc. [...]
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