Le Mondain, Voltaire, siècle de fer, état de nature, ignorance, mode de vie, progrès, civilisation, éloge
Ce poème se structure en 4 parties : tout d'abord des vers 21 à 29, Voltaire évoque la question du Superflu en faisant son éloge, puis des lignes 30 à 35 il décrit leur ignorance sur la propriété pour continuer des lignes 36 à 49 à remettre en cause la vertu qui leur est associée et qui ne serait en réalité que de l'ignorance, puis des lignes 46 à 60 Voltaire s'attache à dévoiler la triste réalité de l'état de nature.
[...] ] A réuni l'un et l'autre hémisphère. ». Par cette exagération Voltaire prouve que superflu à le pouvoir de réunir deux hémisphères opposés par la culture, la langue ou encore les coutumes. Cela nous évoque l'image de monde unifiée Enfin par une ruse oratoire, voltaire prend à témoin le lecteur vers 24 et 25 « Voyez-vous pas ces agiles vaisseaux, Qui de Texel, de Londres, de Bordeaux », Il cherche alors à prouver directement à son lecteur que le superflu est la raison de l'essor économique du commerce triangulaire de cette époque. [...]
[...] L'utilisation de la négation « n'a » expose que Voltaire ne croit pas en leur innocence mais qu'il s'agit de dénuement.» D'autre part Voltaire remet en cause un mode de vie simple et sobre qui serait signe de vertu. L.40-45 Il s'agit de démontrer que Voltaire remet en cause leur dite "frugalité" comme signe de vertu alors qu'ils sont juste ignorants Avec vers 40 et 41 « La soie et l'or ne brillaient point chez eux : Admirez-vous pour cela nos aïeux ? [...]
[...] Le Mondain - Voltaire (1736) - Comment Voltaire fait-il l'éloge du progrès et de la civilisation ? OE : La lecture d'idées du XVIe au XVIIIe Parcours : Notre monde vient d'en découvrir un autre Texte : Voltaire, « Le Mondain » Introduction : Texte étudié : Le Mondain, Voltaire " Notre monde vient d'en trouver un autre Ainsi comme le dis si bien Montaigne, auteur humaniste, moraliste du XVIe siècle et fondateur d'un nouveau genre littéraire intellectuel : Les Essais ; la Renaissance est caractérisée par la découverte d'un nouveau monde. [...]
[...] L.46-60 Il s'agit de démontrer que Voltaire veut rétablir la vérité sur l'homme à l'état de nature. Ainsi avec vers 46 « Mon cher Adam, mon gourmand, mon bon père » Voltaire use d'une certaine familiarité avec l'emploi des déterminants possessifs et l'apostrophe pour s'intéresser ensuite au relation homme-femme vers 48 et 49 avec « Travaillais-tu pour ce sont genre humain ? Caressais-tu madame Ève ma mère ? » avec ces interrogations qui de façon Rabelaisienne rapproches Adam et Ève de nous, permet de démystifier cette utopie qui est le bonheur, l'idéalisation de l'Age d'Or en le rapprochant de nous. [...]
[...] » Voltaire en utilisant le champ lexical du corps et de la saleté avec des adjectifs épithètes négatives exprime une vision dénigrante de l'Homme à l'état de nature. D'ailleurs des vers 54 à 55 « sans propreté l'amour le plus heureux, N'est plus amour, c'est un besoin honteux. » ici il se questionne sur le besoin de rapport, celui de l'amour qui dans cette situation est loin d'un amour parfait. Enfin des vers 56 à 60, Voltaire parle avec ironie de leur amour en imitant les relations amoureuses galantes décrit dans les Roman du XVIIIème par exemple avec « Dessous un chêne ils soupent galamment, Avec de l'eau, du millet, et du gland » il utilise une tournure ironique avec le « galamment » qui vient s'opposer avec la pauvreté montrée par Voltaire dans la nourriture. [...]
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