La pièce met en évidence la vengeance de deux jeunes seigneurs (les prétendants) ridiculisés par deux jeunes femmes. Ces deux "précieuses" vont alors être jouées par les laquais des deux prétendants qui joueront le rôle de deux grands seigneurs. Le but de cette mise en oeuvre est de faire tomber les jeunes femmes dans le piège qu'ils tendent pour les ridiculiser de leur vanité. La scène 9 nous présente la rencontre entre Magdelon et Cathos (les "précieuses") et le marquis de Mascarille (valet du seigneur de La Grange). L'extrait que nous allons étudier se trouve à la fin de la scène à partir de "Que vous semble de ma petite oie" jusqu'à la fin de la scène. Cet extrait représente Mascarille qui leur fait admirer ses habits avant de se plaindre d'elle sous le prétexte que son coeur est "écorché depuis la tête jusqu'au pieds". L'étude de la préciosité des deux jeunes femmes nous conduit à penser que cet extrait est une satire qui dénonce les excès de la bourgeoisie au XVIIème siècle.
La préciosité est un nouveau courant littéraire au XVIIème siècle et qui tend à réunir des gens épris de politesse et de conversation galante dans des salons. Molière n'a pas choisi au hasard d'attaquer cette préciosité car c'est à son époque qu'elle est la plus célèbre avec la création et le développement de ces nombreux salons. Dans ce siècle, le désir de se distinguer passe avant tout autre chose, ainsi les réunions ont pour but d'étonner son auditoire par l'originalité de sa pensée en utilisant des mots choisis avec soin et des expressions peu communes pour parler de toutes choses mais principalement de l'amour. Ces salons ont été créé par des femmes pour s'y réunir avec des amants, c'est pourquoi l'amour courtois et ses services sont mis en avant dans ces salons (...)
[...] Il mourut au soir du 17 février 1673 à l'âge de 51 ans. Les Précieuses ridicules est une comédie d'un seul acte écrite en prose qui connut un grand succès dès sa première représentation en 1659, succès qui se confirma par la suite. La pièce met en évidence la vengeance de deux jeunes seigneurs (les prétendants) ridiculisés par deux jeunes femmes. Ces deux précieuses vont alors être jouées par les laquais des deux prétendants qui joueront le rôle de deux grands seigneurs. [...]
[...] Mais le plus comique dans cette scène, c'est que les deux précieuses jouent leur rôle et le comble de compliments. Tout sur lui est sublime ou de qualité De plus, Mascarille se vante aussi de ces relations et met au plus haut son rang social, se prenant presque pour un très grand seigneur ou même pour le roi. Son attitude atteint des sommets dans le ridicule car il fait tout pour impressionner, se donner des airs importants. Le faux courtisans essaie de se sentir supérieur en donnant le prix de ce qu'il achète avec les expressions Je puis me vanter au moins qu'ils ont un grand quartier plus que tout ce qu'on fait et Savez-vous que le brin me coûte un louis d'or Le fait qu'il parle du prix de ces habits devant les deux femmes démontre qu'il essaye de les épater par sa richesse et elles tombent toutes deux dans ce piège. [...]
[...] D'ailleurs, le titre de la pièce est révélateur de ce qui va justement se passer dans cet extrait. Molière utilise dans cet fin de scène le langage de la préciosité avec l'utilisation des figures de style recherchées qui montre avec insistance le comique de la scène. Le langage des acteurs correspond à celui qu'on les précieux au XVIIème siècle avec les termes furieusement bon air terriblement effroyablement et admirable De plus, nous savons que les précieux sont portés sur le raffinement de la pensée avec le fait d'avoir un bon goût et un bel esprit qui sont mis ici en évidence par les termes furieusement bien terriblement bon ou encore effroyablement belles pour le bon goût; pour le bel esprit, Molière le montre par cette périphrase un tour admirable dans l'esprit De cette manière, Molière utilise tout d'abord les mots courants du langage précieux qui rendre la caricature plus adaptée, plus vraisemblable pour atteindre le ridicule de manière à le montrer par des arguments réels. [...]
[...] La scène 9 nous présente la rencontre entre Magdelon et Cathos (les précieuses et le marquis de Mascarille (valet du seigneur de La Grange). L'extrait que nous allons étudier se trouve à la fin de la scène à partir de Que vous semble de ma petite oie jusqu'à la fin de la scène. Cet extrait représente Mascarille qui leur fait admirer ses habits avant de se plaindre d'elle sous le prétexte que son cœur est écorché depuis la tête jusqu'au pieds L'étude de la préciosité des deux jeunes femmes nous conduit à penser que cet extrait est une satire qui dénonce les excès de la bourgeoisie au XVIIème siècle. [...]
[...] La réplique de Mascarille j'ai à me plaindre de votre procédé; cela n'est pas honnête représente ici le danger représenté pas la beauté des deux femmes qui est un cliché de la littérature précieuse et qui démontre l'absurdité de l'amour de Mascarille : on ne peut pas aimer une femme seulement sur son aspect extérieur. Nous avons donc vu que c'est par sa recherche du langage que s'affirme cet esprit précieux. Nous ne pouvons ici passer sous silence dans ce passage que les personnages essayent de montrer qu'ils maîtrisent tous les codes relatifs à la préciosité. Mais cela prête à rire puisque dans tout cet extrait, Mascarille se fait admirer et féliciter pour tous les vêtements qu'il porte alors que c'est un valet qui joue les grands airs et se croient important. [...]
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