Alceste a le malheur d'aimer une soupirante, une précieuse. A la scène du sonnet, Alceste a dû subir les vers d'Oronte. Oronte veut être flatté et Alceste va lui dire ses quatre vérités. Alceste, à l'acte II, est agacé car il s'en prend à Philinte puis à Oronte. Célimène subit une véritable agression d'Alceste qui lui reproche vivement sa tolérance envers ses soupirants. On atteint le cœur de débat. Un petit marquis, Clitandre, occupe une place excessive, selon Alceste, dans la vie de Célimène.
[...] Ce trait dominant de chaque croquis est mis en valeur comme une sorte de titre. On retrouve ces titres dans les adverbes de locutions adverbiales De nombreux adverbes précisent l'analyse de la ponctuation, avec "tout", "toujours", "sans cesse" (trois fois) ,"jamais", "à tout coup", "vingt fois", "chaque jour". La répétition de "sans cesse" et "jamais" en début ou en fin de vers souligne une volonté de généralisation. Pour ces procédés, Célimène grossit encore le portrait, ce que précise le sens des verbes qui amplifient le croquis, dénotent une absence de nuances. [...]
[...] La densité des champs lexicaux, au rythme soutenu et amusant. L'objectif de la vie mondaine est de plaire. Les portraits de Célimène vont dans ce sens car elle a l'art de plaire par ses capacités intellectuelles. L'emploi fréquent de la deuxième personne et de avec "on vous jette","vous débite", "on voit", etc.; marque une volonté d'établir une complicité avec son auditoire. Ce texte est doublement révélateur: il traduit l'intérêt du XVIIe siècle pour l'étude des caractères et l'art du portrait que l'on retrouve chez La Bruyère dans ses Caractères. [...]
[...] Advaste: Advaste est expédié en 5 vers et demi par Célimène. Ce dernier portrait comporte un double lexique. Celui du Vaniteux, du Narcissique avec "orgueil extrême", " gonflé de l'amour de soi-même", "mérite", "il se croit". La fin de la réplique précise ce portrait à travers l'opposition: "ce qu'il se croit", "injustice". A la vanité se mêle la jalousie. Ce sont des portraits intemporels. Dans ces quatre portraits, Célimène grossit les traits des victimes, les caricatures. Ces quatre types appartiennent à la société contemporaine de Molière. [...]
[...] Ces quatre portraits nous indiquent les comportements à éviter et, implicitement, les comportements à adopter. Portraits de Timante, Géralde, Acastre, nous peignent 3 personnages bouffis d'eux même, pleins d'ostentation. A l'opposé de ce que constitue l'idée de l'honnête homme", la juste mesure (très sociable, agréable, plaisant). La sottise de Bélise est ridiculisée par l'idéal du bel esprit des Salons de l'Epoque. Célimène en revanche est une figure bien adaptable, autant par sa capacité de psychologie que littéraire. Cette scène met en valeur le talent de Célimène, le don d'observation et le talent littéraire. [...]
[...] Alceste, à l'acte II, est agacé car il s'en prend à Philinte puis à Oronte. Célimène subit une véritable agression d'Alceste qui lui reproche vivement sa tolérance envers ses soupirants. On atteint le cœur de débat. Un petit marquis, Clitandre, occupe une place excessive, selon Alceste, dans la vie de Célimène. LES CARACTERISTIQUES D'ECRITURE: Les marquis Clitandre et Acastre lancent alternativement quatre noms à Célimène. Les personnages cités sont présentés dans une série de portraits qui présentent des caractéristiques d'écriture communes en dépit des différences liées aux modes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture