Commentaire composé de la pièce de Molière, Le Misanthrope, acte 5, scène 1. Le texte présenté est la scène une de l'acte cinq de la pièce de théâtre Le Misanthrope ou l'Atrabilaire amoureux écrit par Molière, publié en 1663 et joué pour la première fois en 1666. Molière a écrit beaucoup de comédies pour le roi Louis XIV, et c'est la première qui eut un grand succès auprès de tout le monde; ceci dut à son originalité comique. La pièce parle d'un homme, Alceste, qui indigné par l'hypocrisie de la société mondaine et des hommes en général...
[...] Et il incite Philinte à lui pose une question pour que juste après il dise sa tirade. Cela donne l'impression qu'il avait préparé son discours. Sa mise en scène très exagérée et plein d'emphases est visible notamment grâce à sa longue tirade (ver 1483 à 1524). Il est facile de voir que, de façon très théâtrale, il s'exclame exagérément. Il aborde notamment des grands thèmes (comme : l'honneur , la probité la perversité un traître la gloire la justice Ceci montre à quel point il se trouve dans exagération. [...]
[...] En effet au ver 1548, Mais pour vingt mille francs j'aurai le droit de pester le personnage préfère perdre son procès et ainsi pouvoir avoir raison. L'enfantillage d'Alceste est visible. Il est aussi notamment à la fin de la scène: Philinte lui démontre de façon argumentative que cela ne sert à rien de pester contre l'humanité (vers 1555 1569); puis Alceste n'entend rien du raisonnement de son allocutaire. Comme un enfant il veut avoir raison. Et, avec les vers 1572 - 1573 : Mais vous perdez le temps et tous vos beaux discours. [...]
[...] Il veut à tout prix partir et pourtant il reste voir Célimène, son amant. ( ver 1577 : Laissez-moi, sans dispute, attendre Célimène : Ici encore, son comportement est assimilable à celui d'un enfant. De plus il fait la tête à la fin de la scène comme les petits ( ver 1583-1584. [ . ]et me laissez enfin dans ce petit coin sombre avec mon noir chagrin. Le personnage d'Alceste, inscrit dans une comédie, est rendu ridicule par sa mise en scène. [...]
[...] L'homme au ruban vert (Alceste) a beau être présenté de façon ridicule il défend cependant une cause incontestable et véritable. Le misanthrope est un personnage paradoxale car présenté dans cette comédie par Molière de façon risible tant par sa mise en scène exagérée que par son attitude enfantine; il a néanmoins raison quant à l'intérêt et l'iniquité de la nature humaine qui se fonde sur des valeurs marchandes démontré dans cette scène par une admission générale de ce constat. Cette invraisemblance cache néanmoins un autre paradoxe. [...]
[...] Le passage se situe vers la fin, Alceste, vient d'apprendre qu'il a perdu un procès, cause d'imposture de la part de son rival et de la justice. Et se rend compte au fur et à mesure du caractère libertin de Célimène. Il décide alors de partir pour vivre loin de cette société et des hommes qu'il dit d'intéressés et méchants. L'homme au ruban vert (Alceste) vient alors annoncer la nouvelle à son ami et conseiller Philinte. Il s'agira alors de voir comment l'auteur dénonce l'iniquité de la société par le point de vue d'un personnage paradoxale. [...]
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