- tutoiement de DJ envers le pauvre alors que celui ci le vouvoie ... Politesse excessive avec un effet de redondance. Cela traduit le mépris récurrent de Don Juan envers ces inférieurs sur le plan social (...)
[...] Le pauvre s'identifie à sa foi et s'il la renie, il n'aura plus rien et il se reniera lui-même. On retrouve le goût de la destruction chez Don Juan comme dans la scène avec Charlotte, dans laquelle il brise sa relation avec Pierrot. Don Juan tentateur : On voit l'aspect corrupteur de Don Juan. Il veut acheter la joie du pauvre par un louis d'or comme il a acheté Charlotte par une promesse de mariage. On voit l'aspect diabolique de Don Juan à travers la progression des jeux de scène. [...]
[...] Politesse excessive avec un effet de redondance. Cela traduit le mépris récurrent de Don Juan envers ces inférieurs sur le plan social. - anonymat du pauvre ; il est l'incarnation de la misère à cette époque : champ lexical de la misère "pauvre, plus grande nécessité " . avec une progression du concret vers l'abstrait : - abstrait : "grande nécessité du monde" - concret : "un morceau de pain à me mettre sous la dent". Le pauvre prévient Don Juan d'un danger En outre, Molière nous présente un homme qui a voué sa vie à prier pour les autres. [...]
[...] Il représente trente deniers. Cette somme représente l'argent que Judas, un des apôtres du Christ, avait reçu pour dénoncer le Christ à Pilate. Le rapprochement est évident. Don Juan demande au pauvre de renier Dieu pour trente deniers. L'échec de Don Juan : Face à Don Juan, le pauvre possède une force totale. Sa force morale lui vient de Dieu, d'où son nom Francisque (allusion à l'ordre de Saint Francis. cet ordre là regroupe des croyants ayant fait vœu de pauvreté). [...]
[...] A travers cette phrase, Don Juan lance un défi à Dieu. La phrase s'oppose à l'expression "pour l'amour de Dieu". Don Juan ne se plie pas à la morale religieuse de l'époque et se présente donc extrêmement provocateur. La morale de l'époque est de faire le bien pour faire plaisir à Dieu. Malgré tout, par son attitude sacrilège, Don Juan a peut être réussi à mettre des doutes dans l'esprit du pauvre et peut être que sa défaite n'est pas totale. [...]
[...] Au thème de l'impiété de Don Juan, s'ajoute ici celui du sacrilège à travers le blasphème). Aussi mourra-t-il seul, foudroyé par la colère divine, sous les yeux de son valet. Molière t-il donc voulu dénoncer les vices de l'impiété et de la luxure dans Dom Juan, conformément à la volonté moralisatrice de l'art de la seconde moitié du 17ème ? A-t-il souhaité mettre en lumière l'hypocrisie des dévots empêchant sa dernière comédie, Tartuffe, d'être jouée sur la scène du Palais Royal ? [...]
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