- Sganarelle est attaché à la morale et à la religion catholique mais démontre une superstition grossière : L.15 "nous" correspond à Sganarelle mais aussi à la société du XVIIème siècle, c'est-à-dire l'église, le clergé, Louis XIV.
=> C'est une manière pour Molière de discréditer l'église à travers Sganarelle.
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[...] Il prononce un réquisitoire grave mais la représentation est comique, la mise en scène est gaie, rapide. II. Le portrait du maître par son valet A. Un débauché - Dom Juan est critiqué par Sganarelle concernant son comportement envers les femmes : L.18 : hyperbole il aurait encore épousé toi, son chien et son chaté - Sganarelle le qualifie d'épouseur à toute main et Dom Juan considère qu'un mariage ne signifie rien à contracter - L.23 : rien de trop chaud, rien de trop froid : hyperbole qui montre que Dom Juan ne fait aucune distinction entre l'âge ou les classes sociales des femmes qu'il conquiert. [...]
[...] Molière, Dom Juan Texte : Acte Scène 1 Introduction : Le XVIIème siècle est un siècle profondément marqué par le théâtre. En effet, ce siècle, appelé aussi siècle du théâtre est une période qui voit s'opposer l'ordre, la rigueur, la règle des 3 unités du classicisme à l'exubérance du baroque. Le XVIIème siècle demeure aussi le siècle du roi Louis XIV, où la monarchie de droit divin règne et où le clergé et l'église possèdent une influence importante. Molière, de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin est naît en 1622 à Paris d'une famille aisée de la bourgeoisie parisienne. [...]
[...] Le portrait du maître par lui-même II. Le portrait du maître par son valet III. Une scène d'exposition paradoxale I. Le portrait du maître par lui-même A. Un valet crédule - Sganarelle est attaché à la morale et à la religion catholique mais démontre une superstition grossière : L.15 nous correspond à Sganarelle mais aussi à la société du XVIIème siècle, c'est-à-dire l'église, le clergé, Louis XIV - (C'est une manière pour Molière de discréditer l'église à travers Sganarelle B. [...]
[...] - Dom Juan est un grand seigneur par ses convictions mais un méchant homme dans son comportement III. Une scène d'exposition paradoxale A. Deux portraits en une scène - Le portrait direct de Sganarelle : un valet crédule, poltron et soumis à son maître - Portrait indirect donc non-objectif de Dom Juan, fait par Sganarelle, d'un homme débauché, impie et libertin de manière hyperbolique. B. Une pièce tragi-comique - Tragique par la puissance supérieure qu'exerce Dom Juan sur Sganarelle - Comique par le rôle de poltron joué par Sganarelle C. [...]
[...] Mesguich : plus classique avec un Sganarelle comique - La représentation de Delcampe : un Sganarelle pris au 2nd degré qui incite à la moquerie mais une description plus sombre de Dom Juan. Conclusion : En conclusion, cette scène d'exposition est originale puisqu'elle propose un portrait d'abord direct de Sganarelle puis indirect de Dom Juan. Nous avons donc ici le portrait d'un héros tyran, débauché, un grand seigneur, mauvais homme. Sganarelle, en voulant proposer un portrait savant tout en blâmant son maître, se discrédite lui-même et permet une critique de la société par Molière. [...]
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