Marguerite Duras écrivain du XXe siècle, après des débuts classiques renouvelle son approche littéraire avec le nouveau roman dans les années 1950. Tout en gardant ses termes propres comme la passion dans son premier chef d'œuvre publié en 1958 puis adapté au cinéma et traduit en plusieurs langues, mais qui a reçu un accueil mitigé des critiques.
Le narrateur dès le premier chapitre présente une leçon de piano subie par un enfant confronté à son professeur ainsi qu'à sa mère, Anne Desbaresdes. On remarque dès le début la présence d'une narration ultérieure, le récit est à la troisième personne (l'enfant, la dame, Anne Desbaresdes). De plus, ce récit est composé d'une alternance de dialogues et de narrations. Le texte n'est également pas démuni de notations descriptives « L'enfant ne bougea pas » « Le bruit de la mer s'éleva » ce qui laisse penser que l'action se déroule dans une ville proche de la mer cependant l'auteur ne donnera aucune autre indication de ce type.
[...] On ne connaît quasiment aucune identité La dame L'enfant ceux-ci ne se verront attribuer aucun prénom, et ne feront pas part d‘une importante description physique ou mentale. Contrairement, la mère du petit garçon se voit accorder une identité ce sera la seule dans ce cas avec Chauvin, ce qui montre la place centrale de ce personnage dans ce roman. Les descriptions physiques sont aussi particulièrement absentes du récit, la blondeur est le seul indice que nous ayons sur le physique de l'enfant. [...]
[...] Il résiste, contrarié, et fait acte de résistance passive ce qui montre que cet enfant n'a aucune envie de jouer du piano et est en quête de liberté. De plus, Il se gratta légèrement le mollet. Il s'agit d'un geste déplacé en plein cours de piano qui traduit son envie de courir. Il observe une certaine immobilité ainsi qu'un mutisme interrompu parfois par un bref dialogue qui n'est qu'une réponse négative. L'enfant représente un sujet agressé et opprimé. Anne Desbaresdes Ce personnage a un statut complexe, car son statut narratif est ambigu. [...]
[...] On peut donc remarquer des correspondances intimes (vedette, mer, ciel) le ciel rouge symbolise la rébellion de l'enfant. Le personnage d'Anne Desbaresdes Elle se situe entre deux mondes : celui de son moi social qui est traduit par le piano (art d'agrément qui fait bonne impression dans les salons et est ainsi un préjugé bourgeois), et son moi profond qui aspire à une liberté (elle aime la musique et y vois une échappatoire à la vie quotidienne de femme mariée). [...]
[...] Le peu d'importance accordée aux personnages est une caractéristique importante du nouveau roman, en effet pour l'auteur l'important doit être l'intrigue et non ce qui l'entoure. De plus, la pensée des personnages n'est également pas dévoilée au lecteur. On remarque une incompatibilité entre ce que dit Anne Desbaresdes et ce qu'elle fait C'est terrible dit-elle en riant ce qui accentue cet aspect. Le langage La narration se compose de petits paragraphes non reliés entre eux par des connecteurs logiques, on peut observer ainsi la présence de nombreuses juxtapositions. [...]
[...] Moderato Cantabile de Marguerite Duras Chapitre I la leçon de piano Marguerite Duras écrivain du XXe siècle, après des débuts classiques renouvelle son approche littéraire avec le nouveau roman dans les années 1950. Tout en gardant ses termes propres comme la passion dans son premier chef-d'œuvre publié en 1958 puis adapté au cinéma et traduit en plusieurs langues, mais qui a reçu un accueil mitigé des critiques. Le narrateur dès le premier chapitre présente une leçon de piano subie par un enfant confronté à son professeur ainsi qu'à sa mère, Anne Desbaresdes. [...]
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