Exposé avec de nombreuses citations et références précises qui s'intéresse à la manière dont Victor Hugo traite la révolution industrielle. La révolution qui apparaît comme une solution cache en fait le véritable projet social dont Hugo rêve pour la société.
[...] L'idéologie de la révolution tranche avec le réel de la politique Celle-ci malgré les gouvernements successifs n'arrive pas à vaincre la misère donc une simple révolution industrielle ne suffit pas à vaincre ce fléau. Il faut une vraie réforme politique comme le souligne G : L'homme doit être gouverné par la science L'exploitation réciproque des misérables On peut constater une totale absence de solidarité dans cette société. Comme on l'a vu, c'est le profit et l'enrichissement qui prime. C'est comme le constate Hugo chacun pour soi Or, pour éviter qu'ils ne soient exploités, ils doivent tous être unis. [...]
[...] Autrement dit, sans régime politique adapté, toute révolution sera un échec. Comme le révèle Enjolras, ou Marius, la misère ne sera vaincue que par la République d'où l'organisation des émeutes. ils proclamaient avec furie le droit ; ils voulaient, fut-ce par le tremblement et l'épouvante, forcer le genre humain au paradis. Ils semblaient des barbares et ils étaient des sauveurs Il prône l'instruction universelle Hugo pense en effet, que la révolution est nécessaire en ce qu'elle s'oppose totalement au réel et coupe avec ce qui précède quant à nous, nous respectons ça et là et nous épargnons partout le passé, pourvu qu'il consente à être mort. [...]
[...] Ils ont dissous la famille charnelle et constitué dans leur communauté, la famille spirituelle [ ] Ils secourent les pauvres, ils soignent les malades. Hugo va jusqu'à ajouter vous m'arrêtez et vous écriez : mais c'est là le couvent idéal ! il suffit que ce soit le couvent possible pour que j'en doive tenir compte De la même manière, on peut lire nous ne comprenons ni l'homme comme point de départ, ni le progrès comme but, sans ces 2 forces qui sont les 2 moteurs croire et aimer. [...]
[...] Ce roman, divisé en 5 parties, raconte la réhabilitation d'un ancien bagnard, Jean Valjean et tout le bien qu'il va accomplir pour se racheter (voir résumé). Ce livre est considéré comme l'épopée du XIXème siecle en ce qu'il reprend les grandes révolutions et le fléau du siècle : la misère. C'est surtout, en effet, la défense des opprimés qui l'intéresse. C'est pourquoi il intègre à sa réflexion sur la misère, ce qui semble être sa solution : la Révolution Industrielle. Celle-ci se caractérise par l'émergence d'une économie capitaliste, d'une production industrielle et d'un progrès technique. [...]
[...] Nous voulons le progrès en pente douce. Dieu y pourvoit. L'adoucissement des pentes, c'est là toute la politique de Dieu Le but de cette révolution : un éden déjà entrevu par le lecteur au Petit- Picpus : En entrant là, celui qui était riche se fait pauvre. Ce qu'il il le donne à tous. Celui qui était ce qu'on appelle noble, gentilhomme et seigneur, est l'égal de celui qui était paysan [ ] Il peut y avoir là un princ, ce prince est la même ombre que les autres. [...]
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