Commentaire d'un extrait de Les Misérables de Victor Hugo consacré à la vie de Fantine qui fait face à des difficultés financières pour nourrir sa fille, Cosette. Cette jeune fille est confiée à un couple qui va utiliser Fantine afin de payer les frais d'une soi-disant maladie qu'aurait Cosette. L'auteur dénonce ici l'exploitation de la femme.
[...] Ce dialogue est composé d'une exclamation et d'une interrogation suivit d'une réponse décisive et marquante par le caractère cru : ligne 38 vendons le reste La dernière phrase résume la déchéance de Fantine, ligne 38 L'infortunée se fit fille publique Victor Hugo dans ce texte dénonce l'exploitation d'une femme. Il met en place l'utilisation d'un registre pathétique mêlé à un monde de misère et ajoute une portée argumentative. Le lecteur est ainsi touché au plus profond de lui-même par les évènements terribles vécus par la femme. Nous pouvons nous demander s'il est préférable de dénoncer clairement avec des arguments explicites comme dans L'éducation des femmes de Choderlos de Laclos ou de dénoncer implicitement comme dans Fable ou histoire de Victor Hugo. [...]
[...] L'auteur le fait par le biais de l'utilisation de l'imparfait ajouté au pronom personnel sujet elle : ligne 13 Elle avait quitté ligne 16 Elle n'avait plus ligne 17 elle appelait ligne 17 elle avait ligne 20 elle sortait ligne 21 elle ne raccommodait plus ligne 22 elle rapiéçait et ligne 25 elle passait des nuits Après l'information, il dénonce cette misère, par l'utilisation d'une interjection aux lignes 29-30 : Dix-sept heures de travail et neuf sous par jour ! et aussi ligne 32 Que voulait-on d'elle, bon Dieu ! L'auteur transmet de cette manière des émotions qui révoltent le lecteur dans le but de le faire réagir. Victor Hugo utilise également certains adjectifs et verbes permettant de véhiculer la peur, les émotions éprouvées par Fantine. Cela permet de faire réagir aussi le lecteur, en utilisant l'affectif. [...]
[...] Le lecteur se rend ici compte de la misère dans laquelle Fantine est. Plusieurs évènements misérables arrivent à cette femme, ils sont, pour la plupart, marquants ligne 13-14 elle avait quitté sa cellule du second pour une mansarde fermée d'un loquet sous le toit Cette expression est d'autant plus importante et marquante car elle est introduite par un complément circonstanciel de temps : Depuis longtemps qui exprime la résignation de la femme à se battre et sa volonté de donner. [...]
[...] L'auteur raconte ici la triste vie d'une modeste couturière, Fantine, qui fait face à des difficultés financières pour nourrir sa fille, Cosette. Cette jeune fille est confiée à un couple qui va utiliser Fantine afin de payer les frais d'une soi-disant maladie qu'aurait Cosette. L'auteur dénonce ici l'exploitation de la femme. Nous verrons tout d'abord la déchéance pathétique de Fantine dans un monde de misère et ensuite la portée argumentative de ce récit. L'écrivain nous expose la vie de Fantine qui va peu à peu se dégrader. [...]
[...] La description est très modeste. Nous notons quelques éléments : plus de lit ligne 16, une loque qu'elle appelait sa couverture ligne 16-17, un matelas à terre ligne 17 et une chaise dépaillée Nous remarquons aussi que chaque nom est accompagné d'un adjectif péjoratif le qualifiant. L'auteur marque le lecteur par une expression forte présente aux lignes 19 et 20 : Elle avait perdu la honte, elle perdit la coquetterie Cette expression peut être mise en relation avec la première phrase de cet extrait ligne 13 Fantine jeta son miroir par la fenêtre Ces deux expressions soulignent la fin d'une période de bien-être puisqu'elles sont suivies d'une phrase nominale déclarative ligne 20 Dernier signe La vie de cette femme est ainsi décrite et montrée comme remplie de misères et de déchéances. [...]
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