Micromégas, chapitre VII, Voltaire, comte philosophique, critique de la guerre, monde parfait, Sirius, Saturnien
Texte extrait de Micromégas, 1er conte philosophique écrit par Voltaire, auteur du XVIII°, le siècle des Lumières
Ce texte ouvre le chapitre VII intitulé "Conversation avec les hommes" : Micromégas, le héros éponyme, voyage à travers la Voie lactée après avoir vécu une déconvenue à la cour de sa planète : il a en effet été condamné à l'exil en raison du livre qu'il a publié. Sa première rencontre le met au contact d'un habitant de Saturne, secrétaire de l'Académie des sciences avec lequel il entreprend un petit voyage philosophique qui le mène sur terre.
Là, Micromégas et son compagnon saturnien font la rencontre d'une expédition de philosophes français revenant de Laponie avec lesquels ils parviennent à rentrer en communication.
[...] ( Or les vrais responsables de ce fléau = les monarques et l'Eglise qui cautionnent ces « massacres » Ex : périphrase péjorative suivie d'une relative : ces barbares sédentaires qui du fond de leur cabinet ordonnent, dans le temps de leur digestion, le massacre d'un million d'hommes, et qui ensuite en font remercier Dieu solennellement (l.-26- 25) ( Bref, ce texte = une critique de cette boucherie qu'est la guerre et de ceux qui la cautionnent La guerre est absurde ( Soldats = anonymes, déshumanisés, seulement distingués par leurs accessoires : Ex : chapeaux, turbans (l.10) ( le différend semble être réduit à une histoire de couvre-chef ( Les causes de la guerre sont minimisées et tournées en ridicules Ex : voir expressions : quelque tas de boue grand comme votre talon (l.13-14), ce tas de boue (l.15), le petit coin de terre (l.17) ( désir d'un prince d'élargir son empire ( Or absurdité de ce désir car ce prince (appelé Sultan ou César l.16) n'a jamais vu ni ne verra jamais (l.17) ce territoire convoité et pour lequel il envoie des hommes au massacre ( Absurdité de la guerre aussi car les soldats se battent pour un prince qu'ils n'ont jamais vu Ex : aucun des animaux qui s'égorgent mutuellement n'a jamais vu l'animal pour lequel ils s'égorgent (l.17-18 ) ( Les hommes pourtant soumis à des conditions de vie difficiles (la faim, la fatigue, l'intempérance , l.23-24) ajoutent par pure folie la guerre aux fléaux qui les accablent Conclusion ( Dans cet extrait, Voltaire donc par le biais d'un dialogue entre Micromégas et un philosophe terrien offre une image fort négative de l'homme, un être par nature belliqueux. La critique de l'auteur s'exerce donc contre la folie des hommes qui acceptent de combattre sans savoir pourquoi, contre la violence de ces mêmes hommes comparés à des animaux, contre les souverains qui sont prêts à sacrifier des milliers d'hommes pour satisfaire leur ambition personnelle, et contre l'église ( Micromégas s'achève ainsi sur une conversation, un dialogue qui amène le géant de Sirius à découvrir la véritable nature des hommes. [...]
[...] Le texte prend la forme d'un dialogue opposant deux regards différents sur les terriens Le regard que Micromégas porte sur les terriens est un regard admiratif ( Apostrophe qui est l'expression d‘une admiration pour les capacités intellectuelles des terriens Ex : Ô atomes intelligents (l.1) ( Micromégas pense avoir trouvé ce pays parfait « où il ne manque rien » (utopie dont il parlait ds le chap monde idéal qui n'existe pas). Ex : voir voca mélioratif : joies aimer penser bonheur (l.4) + adjectifs pures vrai (l.4) ( Micromégas croit que les terriens n'ont presque pas d'enveloppe corporelle et qu'ils ne sont que de la pensée pure Ex : répétition du terme « esprit(s)» (l.2, + ayant si peu de matière (l.2) Il pense que ce sont des êtres parfaits créés par Dieu, des sortes d'élus de Dieu Ex : dans qui l'Etre éternel s'est plu à manifester son adresse et sa puissance (l.1) ( La vision de Micromégas = une vision méliorative et naïve des humains Or le regard que les philosophes portent sur ces mêmes terriens est, lui, un regard péjoratif Micromégas va être contredit par ts les philosophes (l.4-5) ( réaction immédiate, font corps pour lui prouver qu'il a tort. [...]
[...] ( Axes : I. Le texte prend la forme d'un dialogue opposant deux regards différents sur les terriens II. Ce dialogue prend une portée philosophique I. [...]
[...] Micromégas, chapitre VII (extrait), Voltaire Eléments de correction pour la lecture analytique Introduction ( Texte extrait de Micromégas, 1er conte philosophique écrit par Voltaire, auteur du XVIII°, le siècle des Lumières ( Ce texte ouvre le chapitre VII intitulé « Conversation avec les hommes » : Micromégas, le héros éponyme, voyage à travers la Voie lactée après avoir vécu une déconvenue à la cour de sa planète : il a en effet été condamné à l'exil en raison du livre qu'il a publié. Sa première rencontre le met au contact d'un habitant de Saturne, secrétaire de l'Académie des sciences avec lequel il entreprend un petit voyage philosophique qui le mène sur terre. Là, Micromégas et son compagnon saturnien font la rencontre d'une expédition de philosophes français revenant de Laponie avec lesquels ils parviennent à rentrer en communication. [...]
[...] Or cette image négative de l'homme passe par une critique de la guerre (mal absolu dont l'homme est responsable) II. Ce dialogue offre ainsi l' image d'une nature humaine négative, à travers une critique de la guerre La guerre est barbare ( Elle est un acte d'une extrême violence Ex : - champ lexical de la mort : tuent (l.10), sont massacrés (l.11), massacre (l.26) + répétit° du vb « égorger » (l.14, assassins ridicules (l.21) - hyperboles qui portent sur les nombres et amplifient le carnage : fous (l.9) autres animaux (l.10), millions d'hommes (l.14) million d'hommes l.26) - animalisation des hommes : animaux 18) ( bestialité, instincts primaires. [...]
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