L'Été meurtrier, Sébastien Japrisot, roman, intrigue, tragédie, incipit, syntaxe, récit
Le document présente un ensemble de 5 questions - réponses sur un extrait du roman de Sébastien Japrisot, L'Été meurtrier, paru en 1977.
[...] Mais dans tous les cas, on retrouve des traits linguistiques propres au type narratif comme des verbes d'actions, des indications de temps et un discours rapporté. On retrouve ces trois éléments dans l'extrait. Dans le récit, on retrouve également des descriptions, c'est encore également le cas dans ce texte avec des énumérations qui permettent de décrire des paysages. On voit que narration et description s'entremêlent. Le but est de permettre au lecteur de s'imaginer la scène qui est décrite. L'alternance des temps est aussi gage du récit. [...]
[...] L'Été meurtrier, incipit - Sébastien Japrisot (1977) Cet extrait est le début du roman, il s'agit donc d'un incipit. Ce sont les premières informations que le lecteur aura de l'?uvre. Le lecteur attend donc une présentation assez stricte des personnages, du lieu, de la temporalité, de la situation et de l'intrigue. Or, les référents présents dans cet incipit sont complexes à exploiter pour le lecteur. Les référents sont inconnus du lecteur et difficilement identifiables. Tout d'abord, le narrateur apparaît comme homodiégétique, c'est un dire qu'il raconte l'histoire mais est également un personnage à part entière. [...]
[...] Ce qui apparaît en premier dans cet incipit, c'est que les phrases sont courtes. Elles se structurent le plus souvent par un sujet, un verbe conjugué et un complément. A travers l'utilisation de phrases courtes, l'idée transmise est plus précise. Seules les phrases qui servent à décrire sont plus longues. Elles se forment avec de nombreuses virgules, ce qui permet d'énumérer les éléments de la description. Les phrases étant pour la majorité courtes, ce sont principalement des phrases simples, c'est-à-dire qu'elles ne comportent qu'un verbe conjugué. [...]
[...] Il n'y a pas la présence du passé simple qui est pourtant un indicateur assez strict du récit. Cela s'explique par le langage assez familier du narrateur qui privilégie l'utilisation du passé composé, plus utilisé à l'oral que le passé simple. Ainsi, l'enchaînement des actions, les références temporelles et spatiales ainsi que les temps montrent en effet qu'il s'agit bien ici d'un récit. De plus, cet extrait est un début de roman et ce genre littéraire se définit en tant que récit contant des aventures. [...]
[...] Enfin, les métaphores montrent différentes images qui accentuent le ton pathétique « tout petit, tout jaune, disparaissant et ressuscitant à chaque virage ». Cette métaphore appuie l'aspect éphémère des choses et donc potentiellement la mort à venir. Ainsi, quelques procédés montrent la présence du comique. Cependant, le ton dominant reste le pathétique. De nombreux procédés sont présents dans le texte pour justement appuyer cette tonalité. Elle procure de la compassion chez le lecteur qui prend en pitié le narrateur. Cet extrait répond donc bien aux critères du pathétique. [...]
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