Dimanche, Masson invite Meursault dans son « cabanon » sur la plage. Il rencontre des « arabes » avant de prendre le bus, puis de nouveau sur la plage, là o* est déclenché une bagarre, dans laquelle Raymond est blessé. Au début de l'extrait, Meursault, pour ne pas parler aux femmes restées dans le cabanon, part marcher sur la plage. L'extrait clôt la première partie du roman. Il décrit un passage clef du roman : le meurtre de l'arabe. C'est à la fois le récit d'un drame intense et une étape décisive pour le personnage. Le meurtre arrive au terme d'une longue marche sur la plage (...)
[...] C'est l'éclat du soleil sur le couteau qui entraine le coup de revolver et non le désir de se défendre : j'ai crispé la main sur le revolver Meursault n'a pas tiré, c'est la gâchette qui a cédé Ce personnage est donc agi par les événements, par une force qui le dépasse, il prend alors une profondeur tragique. La symbolique du malheur et de la mort : Meursault un personnage tragique De par la personnification des éléments, le personnage de Meursault échappe à sa condition d'homme absurde, il atteint une dimension tragique, comme dans la tragédie classique, il et le jouet de forces qui le dépassent. [...]
[...] Il décrit un passage clef du roman : le meurtre de l'arabe. C'est à la fois le récit d'un drame intense et une étape décisive pour le personnage. Le meurtre arrive au terme d'une longue marche sur la plage. Plan : Un drame à deux personnages : Meursault et la nature La personnification du soleil et de la mer La montée en puissance de l'intensité dramatique II) L'absurde et le malheur Meursault un personnage absurde La symbolique du malheur et de la mort : Meursault un personnage tragique Un drame à deux personnages : la nature et Meursault La personnification du soleil et de la mer Ces deux éléments naturels sont animés d'une vie propre : la mer haletait de toute la respiration rapide et étouffée de ses petites vagues Le soleil est présenté comme une espèce de monstre : »son grand souffle chaud hostile, il est armé : épée de lumière la lumière gicle sur l'acier du revolver, le soleil est muni de cymbales qui assourdissent le personnage. [...]
[...] La crise se dénoue brutalement : »c'est alors par un premier coup de feu, puis alors, j'ai tiré encore quatre fois L'intensité dramatique est également notée par la répétition du geste qui provoque le meurtre : »j'ai fait un mouvement en avant »j'ai fait un pas, un seul pas Les notations de la souffrance physique de Meursault sont nombreuses et précises : je serrais les dents , je fermais les poings la brûlure du soleil Ainsi tout le texte progresse vers un point culminant : l'acmé. II) L'absurde et le malheur Meursault, un personnage absurde Comme dans le reste du roman, Meursault semble agi par les événements : ici c'est la chaleur et la souffrance provoquée par le soleil qui expliquent son geste. [...]
[...] Introduction : Dimanche, Masson invite Meursault dans son cabanon sur la plage. Il rencontre des arabes avant de prendre le bus, puis de nouveau sur la plage, là est déclenché une bagarre, dans laquelle Raymond est blessé. Au début de l'extrait, Meursault, pour ne pas parler aux femmes restées dans le cabanon, part marcher sur la plage. L'extrait clôt la première partie du roman. [...]
[...] Les personnage est aveuglé par la sueur : mes yeux étaient aveuglés derrière ce rideau de sueur Le soleil est associé à la mort et au malheur dès le début du roman : Meursault insiste sur cette ressemblance : c'était le même soleil que le jour où j'avais enterré maman On a ici le deuxième acte d'une tragédie qui se referme sur lui : le premier acte tant l'enterrement de sa mère. Symboliquement, le soleil, après avoir joué son rôle de détonateur tragique disparaît de la seconde partie. [...]
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