1962, Littérature, Le roi se meurt, Eugène Ionesco, drammaturge, absurde, vieillesse, mort, enfance, fertilité, stérilité, répétition, monologue, tirade, figures de style, champ lexical, déni, caprice, maternité
Ionesco, né en 1909, est un auteur et dramaturge connu du XXe siècle. Il a écrit plusieurs oeuvres dans le mouvement de l'absurde. Il est un homme doublement révolté et il le retranscrit dans ses récits. Dans « Le roi se meurt », Eugène Ionesco raconte l'histoire d'un roi sous l'emprise d'une mort imminente qui ne supporte pas l'idée de mourir et reste dans le déni. Le déni, qui est présent dans le texte à étudier, qui raconte le moment où le roi montre sa supériorité tout en se remémorant son enfance. Alors le roi est-il un vieillard sénile ? Pour répondre à cette question, nous allons, premièrement, traiter la vieillesse et la démence du roi. Puis nous parlerons de ce retour en enfance que le roi désire. Pour finir, nous compléterons avec une réflexion sur la vie, sa fertilité et sa stérilité.
[...] Nous avons également une anaphore de « je ne veux pas » quand le roi explique dans quelles conditions veut-il être commémoré après sa mort (« Je ne veux pas de ce cadavre. Je ne veux pas qu'on me brûle ») Tout cela montre à quel point le roi est vieux, proche de la mort. Nous pouvons rajouter que l'autocrate radote, c'est un signe de vieillesse. Comme remarquer dans l'introduction le roi reste dans le déni dans ce récit mais aussi dans cet extrait. Alors, nous allons parler de la scotomisation, qui est un des premiers signe de la démence. [...]
[...] Nous observons clairement qu'un cycle d'une vie est présent dans ce texte. Afin de montrer que le roi est un vieillard sénile nous avons tout d'abord vu comment la vieillesse et la démence avait un rôle, puis, nous avons étudié un retour en enfance tardif du roi, afin d'observer enfin que le texte avait comme un cycle de vie. Avec tout cela, nous pouvons alors répondre à la problématique. Le roi est un vieillard sénile parce qu'il radote, il est dans le déni d'une mort certaine, il fait des caprices d'enfants, il se fait reprendre par les autres, il parle de fertilité puis de stérilité alors que cala s'oppose. [...]
[...] C'est à l'encontre de son âge et un signe de sénilité. Par la suite, nous allons continuer avec les bienfaits et les inconvénients d'un retour en enfance du roi. En premier lieu, le roi, nous le savons, souhaite retomber en enfance dans cet extrait. Il le souhaite car, selon lui, repartir dans le passé c'est apprendre (aller à l'école), c'est être dépendant (« tu seras ma mère » ligne 993) mais surtout être au début de sa vie. Or nous savons que le roi est très proche de la mort. [...]
[...] Cela peut paraître incohérent car c'est un barbon. Pour compléter, nous pouvons enrichir avec l'infirmation du nombre de naissance qui augmente, selon le roi, mais pas dans leur pays, selon la reine Marguerite. Ceci affirme, belle et bien, le fait que le dynaste est dans un déni complet. Pour continuer, nous allons étudier le retour en enfance du roi avec, au préalable, le caprice de l'enfant. Avant toute chose, nous remarquons, qu'au début du texte, l'auteur utilise le champ lexical de l'enfance (enfant, école, camarades . [...]
[...] De plus, Juliette nous renvoie l'idée de la stérilité au sein du pays, grâce à un réification (« Pas une salade ne poussent, pas une herbe »). Mais Juliette garde espoir pour une éventuelle repousse. Nous pouvons alors dire que le texte traite du sujet de la stérilité avec ces arguments. Pour finir, grâce aux deux derniers paragraphes nous avons pu déterminer le lien, avec le texte, concernant la fertilité et la stérilité. Maintenant nous pouvons établir le fait que le texte à une logique de cycle de vie. L'auteur parlent de la fertilité (idée de naissance) puis de la stérilité (idée de fin de vie). [...]
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