Le Meunier son fils et l'âne est une fable qui a été écrite par le célèbre Jean de La Fontaine en 1668. Celui-ci a dédié cette fable à son ami François de Maucroix. Cette fable est la deuxième après L'homme et son image et avait pour titre original l'intitulé suivant : Le Meunier son fils et leur âne. Dans le contexte historique de l'époque, c'est-à-dire sous le règne du Roi Soleil, Louis XIV, La Fontaine a placé cette fable dans le début du Livre troisième pour répondre à certaines attaques bourgeoises et diverses critiques (...)
[...] Il arrive donc à expliquer des situations longues avec des phrases courtes qui n'enlèvent cependant rien à la longueur des situations. Il entretient ainsi à travers de toute sa fable une continuité sans arrêt du récit à aucun moment que ce soit. Avec l'utilisation de mots symboliques comme nous l'avons vu précédemment, il explique beaucoup de chose en un seul mot uniquement. Nous pouvons également inclure dans tout ce système de mise en vie de la fable, le registre, qui lui aussi a un rôle capital dans cette vivacité de la fable. [...]
[...] En effet, nous sommes en mesure d'identifier le registre lyrique associé à la poésie ; il est l'expression pure des sentiments du poète (vers 7 ou 26 par exemple) et vise surtout à les faire partager au lecteur. Les thèmes sont abordés sous la forme d'une énonciation à la première personne (je t'en veux dire A quoi me résoudrais-je que j'y pense ) Pour conclure, nous pouvons dire que l'enjeu est bien fixé : il y a une double moralité qui suscite la réflexion chez le lecteur. Il y a donc un double objectif de la fable qui parvient à instruire et à plaire au lecteur. [...]
[...] Dans le verbe gloser, Jean de La Fontaine nous met sur la voie de la critique politique. Pour ce qui concerne le contexte social, l'ambiance est rivée sur la rivalité, comme nous le montre le vers suivant : Ces deux rivaux d'Horace, héritiers de sa lyre Ce vers est très important car les rivaux ont possession de la lyre, l'emblème par excellence de l'art poétique. Cette fable est un écrit très symbolique, ou dans presque chaque vers, un emblème dirige toute la pensée. [...]
[...] La symbolique du texte réside également dans les situations entre l'animal et les deux hommes, qui en fait sont des situations purement humaines si l'on en croit le vers suivant : je ne saurais où buter Un but est visé et cela démontre l'humanisation de la situation. Le vers suivant : de meilleur débit Celui-ci signifie que la vente est plus facile ; là encore une situation humaine. II] La vitalité de la fable. Nous avons donc vu comment l'apologue se construit autour de tout un code de symboliques très efficace pour ne pas nommer explicitement les personnages dont il est question tel le roi. Maintenant, dans cette seconde partie, nous allons nous pencher plus précisément sur la question de la vitalité. [...]
[...] Ensuite au vers 10, le nom du dieu grec Apollon, met en place un lieu mythique, un lieu magique de dimension spirituelle. Toute la vivacité réside dans le peu des mots qui pourtant semble établir un récit sans fin. Mais il y a aussi des procédés d'écriture très efficaces comme la construction de rimes, prenons par exemple le vers 5 et le vers 6 : désertes ; découvertes Toutes les rimes se suivent et s'enchainent donnant une impression de défilement. [...]
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