La Métamorphose incipit, Kafka, transformation en insecte, conscience humaine, atmosphère cauchemardesque, oppression, absurdité, Gregor Samsa
Franz Kafka est un écrivain du XXe siècle de langue allemande. Il fait partie des écrivains majeurs de son siècle, notamment pour ses romans (Le Procès, Le Château) et pour ses nouvelles comme La Métamorphose. Dans ces œuvres se dégage une atmosphère sinistre et cauchemardesque : l'absurdité et l'oppression y règnent. Ses écrits témoignent également du pouvoir et de l'emprise que la société a sur les individus. Dans l'incipit de La Métamorphose, l'auteur fait réfléchir à la métamorphose du "moi", notamment à la conscience et à la transformation de celui-ci, ainsi que l'impact que l'un peut avoir sur l'autre.
[...] Il avance cependant quelques affirmations : "Ce n'était pas un rêve". Cette phrase courte apparaît comme une sentence. La réalité est ainsi démontrée. Gregor demeure un être sensible : "Le regard de Gregor se tourna ensuite vers la fenêtre, et le temps maussade - on entendait les gouttes de pluie frapper le rebord en zinc - le rendit tout mélancolique". Mais la situation a quelque chose d'absurde : le personnage se métamorphose en insecte, mais fait attention à la météo. [...]
[...] Ce passage énonce immédiatement ce à quoi le personnage va faire face : un changement physique radical de celui-ci. Ce changement est d'ailleurs décrit négativement, notamment avec l'adjectif péjoratif monstrueux . Une description physique détaillée du corps intervient ensuite : Il était sur le dos, un dos aussi dur qu'une carapace, et, en relevant un peu la tête, il vit, bombé, brun, cloisonné par des arceaux plus rigides, son abdomen sur le haut duquel la couverture, prête à glisser tout à fait, ne tenait plus qu'à peine . [...]
[...] La Métamorphose, incipit - Kafka - Le personnage est-il toujours un homme ou est-il devenu un insecte à part entière ? Franz Kafka est un écrivain du XXe siècle de langue allemande. Il fait partie des écrivains majeurs de son siècle, notamment pour ses romans (Le Procès, Le Château) et pour ses nouvelles comme La Métamorphose. Dans ces œuvres se dégage une atmosphère sinistre et cauchemardesque : l'absurdité et l'oppression y règnent. Ses écrits témoignent également du pouvoir et de l'emprise que la société a sur les individus. [...]
[...] Malgré ce nouveau corps changé et étrangement métamorphosé, le personnage n'en est pas moins présenté selon sa conscience, qui, elle, est toujours la même : elle est humaine. En effet, un premier élément rappelle le contexte de vie : Sa chambre, une vraie chambre humaine, juste un peu trop petite, était là tranquille entre les quatre murs qu'il connaissait bien . Des adjectifs qualificatifs soulignant le fait qu'il avait une vie normale, d'un humain comme les autres, se retrouvent ici : cela fait état de son humanité. [...]
[...] Est-ce peut-être une volonté de s'accrocher à sa vie humaine ? En évoquant celle-ci, Gregor l'a fait advenir et Gregor reste encore un peu l'humain qu'il a été. Ce qui est d'ailleurs souligné dans la phrase suivante : Le regard de Gregor se tourna ensuite vers la fenêtre, et le temps maussade - on entendait les gouttes de pluie frapper le rebord en zinc- le rendit tout mélancolique . Le personnage ressent de la mélancolie, sentiment humain et non animal. Sa conscience, malgré son apparence animale, est bien restée humaine. [...]
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