Ce passage se situe au troisième et dernier chapitre de la métamorphose de Kafka. Suite à la blessure de Gregor par son père, la santé de et le moral de Gregor se mettent à décliner rapidement. Sa famille commence à se lasser de cette situation et Grete, la sœur de Gregor, en à assez de devoir s'occuper de Gregor. Dans ce passage Grete va tenter de convaincre ses parents qu'il est temps de se débarrasser de Gregor.
Nous étudierons comment le thème de l'altérité est traité dans ce passage.
[...] Nous étudierons comment le thème de l'altérité est traité dans ce passage. L'altérité selon Grete : La position de Grete : Grete en a clairement assez de Gregor qui est pourtant son frère cela ne peut plus durer on ne peut plus supporter chez soi ce supplice perpétuel. Je n'en peux plus moi non plus et elle ne considère plus Gregor comme son frère mais plutôt comme un intrus qui gâcherait leur vie Je ne veux pas, face à ce monstrueux animal, prononcer le nom de mon frère Elle essaye de déculpabiliser ses parents pour qu'ils ne puissent pas insister afin de garder Gregor dans la maison je crois que personne ne peut nous faire le moindre reproche Grete n'hésite pas non plus à exagérer la dangerosité que peut avoir un cancrelat et joue sur la crainte des parents : elle les menace il finira par vous tuer tous les deux Pour émouvoir encore plus ses parents et leur montrer toute sa détresse elle joue sur la corde sensible elle se mit à pleurer si fort que ses larmes coulèrent sur le visage de sa mère la sœur se contenta de hausser les épaules pour manifester le désarroi qui s'était emparé d'elle tandis qu'elle pleurait La métamorphose de Grete : Au début du roman Grete était la seule de la famille à s'occuper réellement de Gregor et à le considérer comme son frère, comme un humain. [...]
[...] Malgré tos les efforts de Grete pour les convaincre, ses parents et surtout son père, ont du mal à se faire à l'idée que Gregor puisse disparaître. Le père, qui avait pourtant une sévère amertume envers Gregor, préfère se voiler la face en gardant espoir qu'il n'est peut-être pas trop tard pour considérer Gregor comme un humain. [...]
[...] Il n'a même plus idée que Gregor est son fils et se désintéresse complètement de lui il jouait avec sa casquette d'uniforme entre les assiettes qui restaient encore sur la table après le diner des locataires et regardait de temps à autre vers l'impassible Gregor Après que Grete se soit mise à pleurer, il se rend compte qu'on ne peut pas se débarrasser comme ça de Gregor, lui qui a tant aidé sa famille lorsqu'il travaillait Mais mon petit, dit le père avec compassion et une visible compréhension, que veux-tu que nous fassions ? Le père accepte même d'émettre l'hypothèse que Gregor ait gardé un peu d'humanité S'il nous comprenait, dit le père, à demi comme une question et que la famille puisse continuer à vivre un peu comme elle vivait avant alors un accord serait peut-être possible avec lui. Mais dans ces conditions . [...]
[...] Nous l'avons cru tellement longtemps et c'est bien là qu'est notre véritable malheur En biologie, chez les insectes, la métamorphose marque l'arrivée au stade adulte et c'est le cas de Grete : elle est a grandie et devient de plus en plus en indépendante de ses parents et décide donc de vivre sa propre vie. II) La réaction des parents : L'égoïsme du père : Quelques temps auparavant le père de Gregor lui avait tiré une pomme dans son corps pour avoir eu l'audace d'être aller au salon alors qu'il n'avait pas à y être. La pomme avait alors pourrie sur Gregor et il en avait gardé d'importantes séquelles. Ils ne s'aiment donc déjà pas beaucoup mais Grete ne va rien arranger à leur relation. [...]
[...] Lecture analytique La métamorphose, Franz Kafka (p.55/56) De Mes chers parents à notre véritable malheur Introduction Ce passage se situe au troisième et dernier chapitre de la métamorphose de Kafka. Suite à la blessure de Gregor par son père, la santé de et le moral de Gregor se mettent à décliner rapidement. Sa famille commence à se lasser de cette situation et Grete, la sœur de Gregor, en à assez de devoir s'occuper de Gregor. Dans ce passage Grete va tenter de convaincre ses parents qu'il est temps de se débarrasser de Gregor. [...]
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