Merleau-Ponty, dans ce texte réfléchit sur la question du rapport entre l'homme et son entourage naturel ou social, il se pose donc réellement la question sur la définition de l'homme.
Quel est la vraie définition de l'homme ? En effet il dénonce ici deux conceptions "classiques" de l'homme (...)
[...] Chacune de ces deux conceptions ayant leurs limites auxquels l'auteur va nous exposer, il essaie de suggérer une solution autre, intermédiaire, en faisant jouer les unes sur les autres les conséquences fausses auxquelles conduisent ces deux conceptions, pour qu'elles se redressent mutuellement. Il émet une thèse qui permet de penser la condition humaine, condition humaine étant non pas une nature humaine mais ce qui accompagne nécessairement une existence. Quels sont ces deux concepts opposés que sont le matérialisme et l'idéalisme ? Quels sont les limites de ces deux concepts ? Quelle thèse l'auteur lui-même soutient-il ? [...]
[...] L'une consiste à traiter l'homme comme le résultat des influences physiques, physiologiques et sociologiques qui le détermineraient du dehors et feraient de lui une chose entre les choses. L'autre consiste à reconnaître dans l'homme, en tant qu'il est esprit et construit la représentation des causes mêmes qui sont censées agir sur lui, une liberté acosmique D'un côté l'homme est une partie du monde, de l'autre, il est conscience constituante du monde. Aucune de ces deux vues n'est satisfaisante. A la première on opposera toujours [ . [...]
[...] Mais si l'on voulait conclure de là que, par notre fond, nous sommes esprit absolu, on rendrait incompréhensibles nos attaches corporelles et sociales, notre insertion dans le monde, on renoncerait à penser la condition humaine.» (Merleau-Ponty, L'homme et son entourage) liberté acosmique : qui ne dépend pas de notre "insertion dans le monde" Merleau-Ponty, dans ce texte réfléchit sur la question du rapport entre l'homme et son entourage naturel ou social, il se pose donc réellement la question sur la définition de l'homme. Quel est la vraie définition de l'homme ? En effet il dénonce ici deux conceptions "classiques" de l'homme. En premier lieu il expose la doctrine matérialiste qui consiste à considérer que le rapport est un rapport de causalité: l'homme est un effet, un résultat, réductible à la nature physique, au fonctionnement des organes et à la société. La source de l'existence serait ailleurs que dans l'existence, soi bien que l'homme ne serait qu'une partie du monde. [...]
[...] Pour conclure, l'esprit est donc bien pour l'auteur, une réalité, mais en aucun cas une réalité "absolue", c'est-à-dire une réalité pouvant exister sans s'incarner au sein du monde, ni s'ouvrir à ses influences. Selon l'auteur l'homme est donc esprit, mais n'est pas simplement esprit en ce sens que celui-ci ne peut pas se représenter le monde en étant extérieur à ce monde : l'homme ne peut se représenter le monde que s'il est immergé en lui, ou encore engagé en lui et propose une conception synthétique de l'homme, celle d'une liberté dans le monde. Mais quelle est donc cette liberté ? [...]
[...] Dans la seconde partie, (depuis aucune de ces deux vues jusqu'à la fin), Merleau-Ponty réfute les deux thèses précédentes et donc nous démontre les limites de ces derniers. Premièrement, la thèse du matérialisme est insuffisante, car si l'homme était simplement déterminé comme un objet ou un animal enfermé dans ses limites rien n'expliquerait qu'il ait des compétences supérieures, qui lui permettent de comprendre le monde et de se représenter celui-ci, de le dominer par son esprit. Il ne permet pas de rendre compte d'un fait : le fait même de la connaissance. [...]
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