Jean-Baptiste Chassignet est un grand poète baroque de la fin du XVIe siècle, XVIIe siècle. D'une famille plutôt aisée, il reçoit une éducation humaniste. A l'âge de 24 ans, il achève son immense suite de 434 sonnets qui a pour titre : « Mépris de la vie et consolation contre la mort », ce sont des sonnets très représentatifs de la sensibilité de l'époque par leurs ardeurs sombres.
Ce texte est le cinquième sonnet de « Mépris de la vie et consolation contre la mort ». Il est construit sur un raisonnement par analogie (raisonnement qui conclut une ressemblance connue entre deux choses. Il s'agit de tirer des conclusions nouvelles en s'appuyant sur des ressemblances entre deux choses). Dans ce poème, le comparant est l'eau et le comparé est l'homme.
[...] assieds-toi sur le bord Ce tu disparaît dans les tercets. Puis dans le dernier tercet les nous et l'homme apparaissent et représentent tous les hommes, suivis du je Ainsi l'homme varie et le nom sans varier nous suit jusqu'au trépas Il y a une sorte de va-et-vient entre le général et le particulier lui II/ Les grands thèmes baroques de l'inconstance Le mouvement : l'expression du changement, de l'instabilité lexique du mouvement : ondante, fluer, roulant, tours, onde, coulait, change, varie . [...]
[...] Les deux quatrains sont eux-mêmes reliés par le thème de la vue : Tu la verras fluer / Mais tu ne verras rien de cette onde première et par l'opposition entre l'affirmation dans le premier et la négation du 2e. L'homme unit les deux tercets. Le raisonnement C'est un raisonnement par analogie (conclut d'une ressemblance connue entre deux choses. Il s'agit de tirer des conclusions nouvelles en s'appuyant sur des ressemblances entre deux choses.) Le comparant c'est l'eau et le comparé c'est l'homme. L'outil de comparaison est le ainsi au vers 9. L'homme est comparé à l'eau. Si Chassignet compare l'homme à l'eau c'est qu'il y a des similitudes. [...]
[...] "Mépris de la vie et consolation contre la mort", Jean-Baptiste Chassignet (1594) - sonnet V "Assieds-toi sur le bord d'une ondante rivière" Jean-Baptiste Chassignet est un grand poète baroque de la fin du XVIe siècle, XVIIe siècle. D'une famille plutôt aisée, il reçoit une éducation humaniste. À l'âge de 24ans, il achève son immense suite de 434 sonnets qui a pour titre: Mépris de la vie et consolation contre la mort Des sonnets très représentatifs de la sensibilité de l'époque par leurs ardeurs sombres. [...]
[...] même L'illusion de la constance et de la stabilité. Tout change, mais personne ne s'en rend compte et on croit que tout reste toujours pareil. Nous ne voyons pas que la constance cache une constance imperceptible. même, fleuve, même eau, d'une même manière allitération en m et répétition du mot même Conclusion : Cette méditation sur ces 434 sonnets est une échappatoire, il médite. Conjurer la mort, se consoler en s'y préparant et être lucide sur la finitude de l'homme. [...]
[...] C'est la perception des partisans du mouvement baroque que les choses bougent et ne sont jamais au même endroit. d'une ondante rivière et la nommons toujours même fleuve et même eau mais ce n'est pas le cas et comme le disait Héraclite : on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve Tout est inconstance, tout bouge. La métamorphose C'est une métamorphose qui se déroule de jour en jour. l'eau change tous les jours On ne peut pas distinguer les changements, les modifications, car c'est une métamorphose lente et invisible. [...]
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