Le menteur, Corneille, rhétorique, éloquence, mensonge, Dorante, comédie de parodie, polémique, baroque, classicisme, réécriture du passé, réécriture du présent
Dorante, qui joue le rôle du menteur, Célimène et Lucrèce forment un trio en train de délibérer sur les mensonges de Dorante, où ce personnage mythomane essaie coûte que coûte de se sortir de cette situation par le biais du mensonge et de son talent d'éloquence. Dorante utilise son éloquence afin de se sortir de la situation, prenant une tournure où peu de sorties s'offrent à lui.
[...] Et peux-tu l'écouter ? » cette réplique corrosive de C amène un aspect ridicule de il est considéré comme un menteur par excellence ce qui induit implicitement que C dit que, même en disant la vérité, il y a toujours quelque chose de faux. Cela nous renvoie à un début d'une lutte rhétorique. > « DORANTE, à Lucrèce : Quand vous m'aurez ouï, vous n'en pourrez douter. » l'utilisation du futur permet de mettre en avant le fait que D ne ment pas, il lui demande de bien l'écouter pour qu'elle soit convaincue de son amour et de sa sincérité, cela accentue cette lutte. [...]
[...] Le menteur, Acte scène v1755 à 1786 - Corneille (1644) - Dans quelle mesure peut-on dire que, dans cet extrait, Dorante fait preuve d'une virtuosité rhétorique, d'une éloquence habile pour échapper à ses contradicteurs et renverser une situation qui semblait compromise ? Commentaire de texte Introduction : 1ère partie : Présentation générale - Titre / Genre de l'?uvre intégrale : Le menteur, qui est une ?uvre évoquant le mensonge à double tranchant - Auteur : Pierre Corneille qui est un dramaturge et poète du XVIIe siècle - Année de parution ou siècle : 1644 - Thème de l'?uvre intégrale > de quoi parle cette ?uvre ? [...]
[...] > « Veux-tu longtemps encore écouter ce moqueur ? » une question rhétorique est présente, elle est accentuée par l'adv « encore » qui permet ici d'accentuer l'adj « longtemps » qui amplifie le fait de ne pas écouter D. > « Elle avait mes discours, mais vous aviez mon c?ur, Où vos yeux faisaient naître un feu que j'ai fait taire, » l'utilisation de l'imparfait indique que D affirme les compliments qu'il a fait à C mais les métaphores « aviez mon c?ur »> L a l'amour de D >montre ses sentiments , le feu est symbole d'amour et de la passion. [...]
[...] De plus, il enrichit son mensonge avec le CCL « de Poitiers » comme s'il était présent au moment de leurs fiançailles. Avec ce mensonge, Clarice sait délibérément qu'il tente de la provoquer, en étant au courant de ses fiançailles qui doivent rester secrètes tant que le père d'Alcippe n'a pas conclu ce mariage avec le père de la fiancée. > « Le voici qui s'avance, et j'aperçois mon père » > Dorante met ici fin au débat, en annonçant l'arrivée de Alceste avec le V « s'avance » et le déterminant « Le » accompagné du père de Dorante avec le det possessif « mon » et le nom «père ». [...]
[...] Mais vu que nous avons une Prop sub de condition, cela accentue le fait qu'elle a déjà pris sa décision. > « Qu'à de telles clartés votre erreur se dissipe » > l'adj « telles » amplifie le nom « clarté » cela permet de faire une éloge de Lucrèce qui maîtrise l'art de bien parler. L'adj démonstratif « votre » désignant le nom « erreur » permet de mettre en évidence l'erreur qu'a commise Lucrèce en doutant de l'amour que lui porte Dorante. > « Je ne lui ferai pas ce mauvais entretien » > ce vers a une valeur ironique, car juste avant, il tente de la provoquer et faire naître chez elle un sentiment de culpabilité en dévoilant un secret. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture