Ce document comporte deux parties. D'abord, l´auteur du document propose de répondre aux questions suivantes : "A quoi tient l'originalité des sujets traités dans l'ensemble des quatre poèmes du corpus ? Relevez un exemple de vers prosaïques dans « Le mendiant » et une phrase particulièrement poétique dans « Les fenêtres»." Ensuite, il développe une réflexion à partir de la citation de Victor Hugo : « Il n'y a, en poésie, ni bons ni mauvais sujets, mais de bons et de mauvais poètes. D'ailleurs, tout est sujet, tout relève de l'art, tout a droit de cité en poésie. »
Voici un extrait du document :
Dans l'esprit de la plupart de ses admirateurs, la poésie s'identifie principalement au lyrisme, et plus particulièrement à la célébration de l'amour, de l'être aimé. Pourtant ce n'est pas d'abord cette exaltation que devrait rechercher la poésie selon Victor Hugo, l'auteur de l'avis suivant : « Il n'y a, en poésie, ni bons ni mauvais sujets, mais de bons et de mauvais poètes. D'ailleurs, tout est sujet, tout relève de l'art, tout a droit de cité en poésie ».
On peut alors se demander, comme l'a fait Victor Hugo, si tout est sujet, si tout a le droit de cité en poésie ?
Le lecteur peut penser que la poésie n'est pas dans les choses, mais dans l'homme. Elle ne réside pas dans son objet, mais dans les pensées du poète à propos de ce dernier. L'objet devient ainsi le point de départ d'une rêverie. C'est notamment le cas dans de nombreux poèmes de Charles Baudelaire, comme « Les fenêtres », ou « Un hémisphère dans une chevelure », mais aussi dans « Les coquillages » de Paul Verlaine.
Ainsi, dans « Les fenêtres », Baudelaire retranscrit d'abord l'idée que la fenêtre est un objet donnant accès à l'imagination, où le poète aperçoit des passants et refait leur histoire, puis à partir de cet objet de la vie courante, il raconte une expérience personnelle. Dans « Un hémisphère pour une chevelure, le même auteur, agit un peu de façon similaire. En effet, le fait d'entrer en contact avec la chevelure de l'être aimée, à travers le sens olfactif représente beaucoup pour le poète.
[...] Conclusion Ainsi, on peut comprendre que certains lecteurs affectionnent tout particulièrement les poèmes originaux, ayant pour sujets des objets, des animaux, des personnes, que l'on peut apercevoir dans la vie courante. Il est vrai que la poésie n'est pas dans les choses, mais dans l'homme, et qu'un spectacle prosaïque peut être matière à poème, le poète peut alors nous faire découvrir une nouvelle facette du monde qui nous entoure. Cependant, on peut également comprendre des lecteurs qui préfèrent une poésie plus classique, qui nous ramène aux enjeux essentiels de la réalité, ou rechercher en ce genre littéraire un moyen d'évasion, de par le lyrisme. [...]
[...] Il veut ainsi atteindre deux objectifs, toucher la sensibilité du lecteur et son esprit, afin de le faire réfléchir, l'amener à une prise de conscience. Il dénonce les collaborateurs : Goebbels, Laval, Pétain, Bonnard, Brinon les voit comme des lâches, incultes, des traîtres, des égoïstes. Il montre alors que certaines valeurs françaises telles que la liberté sont inaliénables, inébranlables, que la liberté léguée par Hugo et autres écrivains ou hommes politiques, à tous les Français qui en sont responsables, doivent se battre pour la garder. [...]
[...] -Enfin, la poésie est pour beaucoup de poètes, un excellent intermédiaire entre eux et le monde, afin d'exprimer leur opinion sur des sujets "fâcheux" ou leur révolte. Ainsi, certains auteurs, se sont servis du genre poétique afin de révéler la réalité, de transmettre un message, de convaincre les hommes, d'adhérer à une cause, de les faire agir. Cependant, quelques fois le message que veut faire passer le poète à ses contemporains est trop flou, ce qui fait qu'il ne peut être entendu de tout le monde En effet, certains lecteurs pensent que l'écriture poétique est apte à convaincre le lecteur, à susciter son engagement, mais d'autres lecteurs remarquent, de même que le célèbre penseur et écrivain, Jean-Paul Sartre, qu'elle brouille le message. [...]
[...] Le lecteur s'imagine ce monde et pendant l'instant du poème, il part dans un rêve tout comme le poète. Et la beauté du regard a alors quelque chose de magique. Dans un autre de ses nombreux poèmes, Parfum exotique Baudelaire parle d'amour, il déclenche un rêve grâce à la femme, et plus particulièrement son odeur. Il se souvient ensuite d'images symboliques d'un voyage. La femme est alors une sorte de paradis retrouvé, une île paradisiaque. La poésie est alors un moyen de trouver un refuge, une consolation. [...]
[...] Il donne alors aux abeilles qu'il décrit à la fois la vie et une mission, se lancer à la poursuite de Napoléon III, à cause duquel il avait dû fuir et s'exiler à Jersey, puis à Guernesey de 1851 à 1870. Le poème se termine sur la charge furieuse des abeilles, ce qui amène le peuple à se révolter contre le gouvernement, de manière détournée : Acharnez-vous sur lui, farouches, Et qu'il soit chassé par des mouches Puisque les hommes en ont peur ! [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture