En 1841, François-René de Chateaubriand achève l'écriture des ses
[...] En faisant le bilan de son existence, Chateaubriand nous présente bien l'importance qu'il accorde à son action dans toutes ses carrières. Cependant ce n'est qu'une facette de sa pensée car son esprit est parfois loin de s'intéresser à la société. Finalement sa façon d'écrire et de parler de lui révèle une personnalité proche de celle des Romantiques. En effet le moi est très présent dans le texte par l'utilisation de la première personne du singulier j'ai ma main (l.4) et de termes comme le seul (l.17) qui montrent que comme dans tout texte autobiographique pur l'auteur met l'accent sur sa personnalité et l'analyse. [...]
[...] Une autre métaphore l'existence effective s'est montrée à moi au milieu des illusions, de même que la terre apparaît aux matelots parmi les nuages (l.5, nous indique que l'auteur est souvent dans ses rêves, oubliant complètement la réalité. Chateaubriand veut enfin nous prouver la sincérité de son œuvre en écrivant : je suis le seul qui ressemble à ses ouvrages Il se met également en valeur et indique son unicité. On pourrait donc qualifier la personnalité de Chateaubriand de romantique par sa façon lyrique de s'exprimer. Par un bilan méthodique de sa vie Chateaubriand met donc bien ici en avant son implication dans la société et nous fait part des ses expériences. [...]
[...] Chateaubriand y résume sa vie et tente de retenir ce qui lui apparaît le plus important. En effet, il a vécu durant une période riche en évènements et a vu se succéder tous les régimes possibles. Ce texte autobiographique est représentatif de la vie et de la personnalité de Chateaubriand par des détails bien précis. L'auteur structure en effet sa narration pour mettre en valeur les grandes parties de sa vie et se révèle à travers une expression romantique. Tout d'abord cet extrait autobiographique se présente comme une synthèse construite, défendant l'engagement et l'expérience de l'auteur. [...]
[...] Son style poétique et romantique, bien que simple et ordonné, nous dévoile son caractère rêveur et son trouble. Tout cela est écrit avec une grande dignité, un des principes de Chateaubriand. En effet, il s'attarde peu sur ses faiblesses et ses erreurs à l'inverse de rousseau qu'il admire pourtant. Ce dernier essaie de ne rien cacher au lecteur sur lui dans ses Confessions, étant attaqué de toute part, il cherche à se justifier. [...]
[...] Des auteurs français de ma date, je suis quasi le seul qui ressemble à ses ouvrages : voyageur, soldat, publiciste, ministre, c'est dans les bois que j'ai chanté les bois, sur les vaisseaux que j'ai peint l'Océan, dans les camps que j'ai parlé des armes, dans l'exil que j'ai appris l'exil dans les cours, dans les affaires, dans les assemblées que j'ai étudié les princes, la politique et les lois. En 1841, François-René de Chateaubriand achève l'écriture des ses Mémoires d'Outre-Tombe. Cette œuvre gigantesque retrace les grandes étapes de son existence dans un style qui lui est tout particulier. [...]
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