2ème étape : il commence en 1809 à écrire et l'intitule « Les mémoires de ma vie ». Il écrit pas mal de pages mais qui ne seront pas publiées. Il a à l'époque beaucoup d'autres projets littéraires et une vie politique remplie donc abandonne un peu.
(...)
[...] ( 4ème étape : en 1830, Chateaubriand est retiré des affaires politiques et reprend son manuscrit. Il le corrige un peu (comme le style). Il rajoute beaucoup de choses. Il trouve aussi le titre définitif Mémoires d'outre- tombe ce qui indique qu'il voulait que ses mémoires soient posthumes. Mais il a eu de graves difficultés financières qui l'ont obligé à céder les droits de publication et qui l'ont obligé de tout relire. Il va donc travailler beaucoup et rédige, en 1841, la conclusion générale. [...]
[...] ( 3ème problème : la mémoire Chateaubriand, comme tout individu, a une mémoire sélective. Il va écrire les éléments qui sont restés présents dans sa mémoire. Mais comme il le fait plus de 30 ans après que les événements se soient produit, cela signifie que ces événements là ont gardé une place importante dans sa mémoire, et parfois bien plus importante que ça ne l'était dans la réalité. Par exemple, pour l'Armée des Princes, il a plus retenu le côté camaraderie que le côté boucherie d'une guerre. [...]
[...] Il va mélanger différents procédés et types d'écritures (lettres, réflexion, Il entrecoupe son récit pour surprendre le lecteur, ce qui donne une vivacité du récit. Il aime bien les mots rares, les néologismes, mais se laisse aussi bien aller à des mos argotiques, avec des expressions et des citations vivantes. Une langue du peuple passe à travers ses mémoires. Le monde représenté est un monde de contrastes. Pour montrer que le monde est changeant, Chateaubriand utilise des figures d'antithèses et de parallélismes. L'intérêt des mémoires réside aujourd'hui dans la vivacité du récit et dans les ruptures. [...]
[...] La réception Elle a été mauvaise car Chateaubriand n'avait pas beaucoup d'amis et était assez détesté par les classes littéraires et politiques. Ses contemporains le trouvaient assez orgueilleux car il se pensait parfois supérieur. Mais les mémoires vont être redécouvertes plus tard par Marcel Proust (romancier qui était intéressé par la recherche du temps et tous les décalages temporels), André Breton, Charles de Gaulle, Julien Gracq (il aime bien les caractéristiques lyriques, et le côté poète de Chateaubriand), Chateaubriand plait donc à des gens qui sont très différents (éclectique). [...]
[...] Le regard d'outre tombe de Chateaubriand permet de faire prendre aux événements une place plus juste car il les relativise. ( Le récit donne son sens à l'Histoire C'est de l'influence du romanesque. Chateaubriand désignait ses écrits qu'ils portent et qu'ils écrivaient comme C'est l'histoire protée en croupe par le roman On a des caractéristiques du roman de chevalerie (lorsqu'il s'engage dans l'armée des Princes), du roman picaresque (lorsque le héros est un picaro un aventurier), il saisit l'occasion qui passe, qui est débrouillard ; car Chateaubriand fait beaucoup de choses différentes et a un côté aventurier), et du roman noir (avec la révolution et la terreur), dans les mémoires. [...]
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