L'organisation des dîners est rythmé par les saisons.
2.1.1 EMPLOI DE L'IMPARFAIT
L'imparfait de répétition montre que rien ne change, c'est tout le temps la même chose, rien ne varie. L'imparfait descriptif dans la phrase "la vaste salle était si peu éclairée par une seule bougie qu'on ne le voyait plus [...]" montre que l'action ne change jamais et se déroule dans un décor fixe (...)
[...] Il nous peint ce père fantomatique, ayant de tels pouvoirs qu'en sa présence, les membres de la famille perdent toute humanité. Ce texte permet à Chateaubriand de faire revivre un monde perdu, de savoir ce qu'il est devenu après avoir vécu aux côtés d'un tel père, de transformer sa vie en œuvre d'art. [...]
[...] Il y a un rapprochement entre les deux enfants et leur mère qui se trouvent toutes au même endroit de la pièce tandis que le père est de l'autre côté du salon. Les deux sœurs paraissant indissociables. Dès que Chateaubriand parle de lui, on retrouve le prénom de Lucile mère, Lucile et moi" à la ligne " Je m'asseyais auprès du feu avec Lucile " à la ligne " Lucile et moi" à la ligne 15). On note également le passage du (Chateaubriand) au "nous" (Lucile et Chateaubriand) IMAGE IMPRESSIONANTE C'est l'image du chef de famille autoritaire. [...]
[...] Nous nous intéressons ici au chapitre "Les dîners de Combourg". Chateaubriand raconte le souvenir d'un rituel. Il décrit une scène qui se répète soir après soir Un cérémonial immuable et répétitif L'organisation des dîners est rythmé par les saisons EMPLOI DE L'IMPARFAIT L'imparfait de répétition montre que rien ne change, c'est tout le temps la même chose, rien ne varie. L'imparfait descriptif dans la phrase " la vaste salle était si peu éclairée par une seule bougie qu'on ne le voyait plus [ montre que l'action ne change jamais et se déroule dans un décor fixe UN CERTAIN NOMBRE DE REPERES CHRONOLOGIQUES PRECIS - " A huit heures, la cloche annonçait le souper." à la ligne - " A dix heures, on rentrait et l'on se couchait." à la ligne 4. [...]
[...] Il a un côté angoissant teinté d'humour L'écriture autobiographique La façon de Chateaubriand de rédiger son autobiographie est à l'opposé de celle de Rousseau. Chateaubriand confond son regard d'adulte et d'enfant. Il retrace les faits réels, il ne les analysent pas POINT DE VUE DE L'ENFANT : LA PRECISION DU RECIT Les indications chronologiques et le comportement de chaque personne sont très précis. Il n'y a aucun flou dans les récits de Chateaubriand, comme si le temps ne s'était pas écoulé. Les lieux sont également très précisément décrits. [...]
[...] Il nous disait, en passant : "De quoi parliez-vous ? " Saisis de terreur, nous ne répondions rien ; il continuait sa marche. Le reste de la soirée, l'oreille n'était plus frappée que du bruit mesuré de ses pas, des soupirs de ma mère et du 20 murmure du vent. Dix heures sonnaient à l'horloge du château : mon père s'arrêtait ; le même ressort, qui avait soulevé le marteau de l'horloge, semblait avoir suspendu ses pas. Il tirait sa montre, la montait, prenait un grand flambeau d'argent surmonté d'une grande bougie, entrait un moment dans la petite tour de l'ouest, puis revenait, son flambeau à la main, et s'avançait vers 25 sa chambre à coucher dépendante de la petite tour de l'est. [...]
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