1932, Le Meilleur des Mondes, Aldous Huxley, engagement politique, Première guerre mondiale, roman dystopique, société occidentale, culture de consommation
Publié en 1932, Le Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley a été écrit à une époque de bouleversements politiques et sociaux. Le monde souffre toujours des effets de la Première Guerre mondiale, mais l'instabilité politique et économique persiste dans le monde. Dans ce contexte, le roman d'Aldous Huxley peut être considéré comme un avertissement des dangers de la société occidentale. Ce roman dystopique explore un futur alternatif né des maux de la société occidentale et critique un monde qui place l'efficacité, la productivité et la bureaucratie au-dessus de tout. Au début du 20e siècle, avec la révolution industrielle, la société occidentale a connu une énorme mutation technologique, modifiant la façon dont l'ensemble de la population vivait et travaillait. Ces techniques de production ont également entraîné le développement d'une culture de consommation. Durant cette période, la radio est également inventée et l'électricité devient populaire dans les villes, ce qui facilite la transmission de l'information.
[...] Ideology and Utopia in Aldous Huxley's Brave New World (1932) and George Orwell's Nineteen Eighty-Four (1949) (thesis). Retrieved April from https://www.ummto.dz/dspace/bitstream/handle/ummto/5070/Mas.%20Ang.%2011.pdf?sequence=1&isAllowed=y. Huxley, A., & Huxley, A. (2010). Brave new world: With the essay "Brave new world revisited". Harper Perrenial Modern Classics. [...]
[...] Bernard et Lenina ramèneront John dans la société mais celui-ci, peu adapté et profondément troublé par le mode de vie des castes, se rebellera. Pourtant, confronté à l'administrateur Mondial Européen Mustapha Mond, John se déclara vaincu, tout comme la révolution qu'il semblait apporter avec lui. Finalement, aucun des personnages qui voulaient changer la société n'y parviendra, Bernard et son ami finiront exilés, Lenina reprendra sa vie d'avant et John se suicidera à la fin du roman. Thèmes politiques abordés dans Le Meilleur des Mondes. [...]
[...] Il voyage et fréquente notamment l'Intelligentsia européenne (l'Intelligentsia, du polonais inteligencja désigne une classe sociale cultivée et érudite, engagée dans la diffusion de la culture et de l'art. C'est une classe sociale généralement constituée d'artistes et d'enseignants bien qu'elle puisse également désigner l'élite culturelle d'une nation.) mais aussi les Surréalistes parisiens. Vie Active Profondément troublé par le contexte historique de son époque, il écrire sur des thèmes récurrents comme la science, le pouvoir (cf. Contexte Historique et Engagement Politique). Il fait partie d'un cercle de littéraires, le Bloomsbury Group (on y compte par exemple Lady Ottoline Morrell, Bertrand Russel etc . [...]
[...] Le président de l'époque, Franklin D. Roosevelt a tenté de résoudre ces problèmes avec les politiques du New Deal, mais il a échoué et la crise a continué de faire rage. Avec ces considérations à l'esprit, le roman de Huxley dépeint une vision méprisable de l'avenir : la poursuite de l'individualité et de la créativité est subordonnée à la préservation de l'ordre social et de la productivité. Le système appelé "État mondial" enseigne à ses citoyens dès la naissance que l'efficacité et la conformité sont plus importantes que toute autre chose. [...]
[...] On le perçoit comme un potentiel sauveur dans cette histoire. Huxley nous montre comment il est doté une culture des arts quand il raconte son histoire appuyant sur l'effet que les œuvres de Shakespeare ont eu sur lui. Cette influence de Shakespeare forme sa vision du monde qu'on voit dans les scènes avec Mustapha Mond en chapitres 16, où Shakespeare est vu comme trop tragique pour le public par Mond, et John le défend pour sa beauté et sa créativité. [...]
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