Médée, Max Rouquette, agôn spectaculaire, tragique, Salimonde
Max Rouquette, ou plutôt Max Roqueta, selon la graphie occitane, publia une réécriture du mythe de Médée d'Euripide en 2008.Cette pièce contemporaine, composé d'un acte de 22 scènes remet en scène la sorcière vindicative de la mythologie, fille du roi de Colchide Aeétès, descendant d'Hélios (le Soleil), et de l'Océanide Idyie.Folle amoureuse de Jason, elle l'aidera dans sa quête de la Toison d'Or, et embarquera avec lui et les Argonautes.Mais Jason se verra refusé le trône (de Thessalie par le roi Pélias ) malgré sa réussite.Furieuse Médée se vengera en l'assassinant.
[...] Elle reprendra le couteau aussi brutalement qu'elle l'avait lâché, d'où l'emploi de l'adverbe “soudain” et du verbe de mouvement bondir ”.Mais la conversation lancé par Salimonde va avoir pour effet l'inverse de ceux que la vielle escomptait. Ainsi, elle s'exclame et remercie la vielle de lui avoir confirmer malgré elle, qu'elle fera souffrir Jason : m'as fait du bien, Salimonde.Tu m'as dis tout le mal qu'il souffrirait, chaque parole de ta bouche me coulait au cœur comme du miel frais. J'en avais soif. Je le savais bien, mais il fallait en être sûre. Oh ! [...]
[...] -primitive, elle se replie dans le passé” tout sera revenu comme au temps passée” réussi temps de merveilles” =>tournure superlative je reviendrai aux jours limpides où Jason n'avait pas encore surgit du néant” luit comme un matin de Colchide”=>comparaison en référence à son pays d'origine mon temps limpide qui me fascine” temps de la vierge Médée” - contrairement à ce que lui conseille Salimonde regarde loin devant ne sera plus comme avant”. Si bien qu'elle veut redevenir “maitresse du passé) laisse le, oublie -Elle regrette le temps de son innocence le temps d'avant Jason est le pas, le seul pas qui me mène à l'espoir”(251). Le couteau : Il a la vie et le pouvoir. Le couteau dépasse le simple accessoire. Il est associé à nombreux verbes d'action comme pour montrer qu'il est le moteur de l'action. Il est l'autre enfant de Médée, le Mal, le crime. [...]
[...] l'autre mal que j'ai envie de faire”(194-195) voit bien la difficulté de la situation avec l'utilisation des points de suspensions qui traduisent sont doute et la première place dans la phrase du verbe choisir. Utilisation de la périphrase “l'autre mal que j'ai envie de faire” comme si elle voulait le cacher. La louve évoque la légende de Remus et Romulus. -Médée souffre d'un certain sadisme car elle sais que pour Jason le pire supplice n'est pas la mort mais la destruction de tout ce qui lui est cher : elle a incendié son palais, tué Créuse et son père et l'accomplissement de sa vengeance ira de paire avec le meurtre des enfants. [...]
[...] et rien ne l'arrête. Quand serai-ce un poignard =>vérité énoncée au Présent de vérité générale. passé est la cendre de la coute cher l'espoir ouvert par le poignard” “malheur à qui va, dans la roche endormie, réveiller le métal”=> généralisation, sujet imprécis -le discours entre les 2 femmes repose sur les stichomythies =>Médée complète les phrases lancée par Salimonde. C'est pourquoi on remarque que les points de suspensions sont fréquemment utilisés à la fin de chacune de leur réplique. Ex: Cesse de regarder le couteau . [...]
[...] La scène s'achève sur l'arrivée des enfants, qui ne savent tragiquement pas le sort que leur mère leur réserve. Conclusion : C'est à la scène 14 le sort de Médée et de ses Enfants se joue, ce qui explique la tension qui règne entre les 2 personnages : Salimonde, la sage, qui tente de raisonner Médée, vindicative, implacable, hanté par son passé, mais surtout partager entre l'amour qu'elle voue à ses enfant et la haine contre l'infidèle Jason, qu'elle entend punir de la façon la plus terrible qui soit. [...]
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