François Mauriac, "Thérèse Desqueyroux", Chapitre IX : entretien entre Thérèse et Bernard

Résumé du document

Thérèse Desqueyroux est un roman écrit par François Mauriac en 1927. Dans ce livre Mauriac propose au lecteur un portrait atypique d'une meurtrière perdue entre une famille qu'elle déteste et une maternité qu'elle ne supporte pas. Dans cet extrait nous assistons à la rencontre entre Bernard et Thérèse juste après que cette dernière soit sortie de prison. Thérèse qui avait préparer sa confession à son mari voit ses espoirs réduits à néant au moment même ou elle se rappelle comment était son mari (...)

Extraits

[...] Le personnage de Bernard a. Un être ridicule et méprisable aux yeux de Thérèse : Elle trouve son mari méprisable : il est grotesque il est de ces campagnards ridicules Thérèse se moque de Bernard : Thérèse n'a plus peur ; elle se moque de lui elle prenait un ton de bravade et de moquerie En voyant de nouveau son mari, Thérèse ne regrette pas le geste qu'elle a commis : »Cela n'aurait eu aucune importance que cet imbécile disparût du nombre des vivants. [...]

[...] Conclusion Pour finir cet extrait retranscrit bien le silence et l'incapacité de communiquer des deux époux. Thérèse qui avait préparé sa confession se retrouve confrontée au mari qu'elle déteste et elle ne regrette pas une seconde le crime qu'elle a commis.Le lecteur découvre également le personnage de Bernard :un homme complètement tourné vers sa famille et incapable de comprendre et d'écouter sa femme.Thérèse méprise son mari car il représente tout ce qu'elle déteste :une famille étouffante et une petite province dont elle ne peut s'échapper.Le lecteur peut alors se demander que deviendra Thérèse après cet entretien avec son mari. [...]

[...] III.Une communication impossible a.Thérèse incapable de se confier à son mari Le Bernard qu'elle s'était imaginé n'est pas celui qu'elle a devant elle : Les êtres que nous connaissons le mieux, comme nous les déformons dès qu'ils ne sont plus là ! Elle s'était efforcée, à son insu de recréer un Bernard capable de la comprendre, d'essayer de la comprendre ;-mais du premier coup d'œil, il lui apparaissait tel qu'il était réellement, celui qui ne s'est jamais mis, fût-ce une fois dans sa vie, à la place d'autrui. [...]

[...] Thérèse Desqueyroux de François Mauriac Chapitre IX : Entretien entre Thérèse et Bernard Introduction Thérèse Desqueyroux est un roman écrit par François Mauriac en 1927.Dans ce livre Mauriac propose au lecteur un portrait atypique d'une meurtrière perdue entre une famille qu'elle déteste et une maternité qu'elle ne supporte pas.Dans cet extrait nous assistons à la rencontre entre Bernard et Thérèse juste après que cette dernière soit sortie de prison.Thérèse qui avait préparer sa confession à son mari voit ses espoirs réduits à néant au moment même ou elle se rappelle comment était son mari.Nous pouvons alors nous demander en quoi cette confrontation entre les deux époux rend compte du drame de l'incommunicabilité et du silence dans ce roman.Pour répondre à cette question nous analyserons tout d'abord le désarroi de Thérèse, puis nous parlerons ensuite du personnage de Bernard et enfin nous terminerons en étudiant la communication impossible entre les deux époux.Commençons donc par étudier le désarroi de Thérèse. I.Le désarroi de Thérèse a.Le sourire de Thérèse : C'est un sourire ironique qui s'oppose à l'attitude de Bernard qui arpentait la pièce, qui ne regardait pas sa femme tout plein de paroles Sa fermeté de fantoche s'exprime par des gestes saccadés et par des phrases courtes. L'interrogation de Thérèse Au vrai Bernard l'écouterait-il vraiment ? »met en évidence le désarroi : au fur et à mesure Thérèse s'achemine vers la prostration et le désespoir. [...]

[...] b.Le changement d'attitude de Thérèse : On remarque son changement d'attitude avec l'expression elle tressaillit Elle ne se moque plus de Bernard mais elle a peur de lui et elle sait qu'il a les moyens pour lui faire du mal et lui enlever la liberté qu'elle vient juste de retrouver : peut toujours découvrir un fait nouveau.Je la détiens dans mon secrétaire, cette preuve inédite. Elle est craintive : »Que voulez-vous de moi ? Ce ton pompeux faisait mal à Thérèse. II. [...]