Cet extrait arrive après des évènements marquants de la vie de Jeanne. En effet, Jeanne vient de perdre petite mère et elle se retrouve une seconde fois enceinte grâce aux conseils de l'abbé Picot, et celui-ci annonce son remplacement par l'abbé Tolbiac. Jeanne et Julien entretiennent une relation amicale avec le couple des Fourvilles, mais Julien et Gilberte (la comtesse de Fourville) entretiennent une relation d'adultère dont Jeanne est au courant bien qu'elle ne les a jamais réellement vues (...)
[...] Seulement la mort ne les a pas réunie mais les a séparé à jamais car leurs dépouilles sont disposées sur deux carrioles différentes allant dans deux endroits opposés ceci montre le dernier point tragique de leur amour, ils se séparent et ne se rencontreraient plus En conclusion, nous pouvons voir que Maupassant transforme l'adultère de Julien et de la comtesse en une chasse dont le prédateur est le comte de Fourvilles. Il nous montre aussi l'abandon de la raison du comte au profit de l'instinct animal qui finira par avoir raison de lui, ainsi que le destin tragique des deux amants déjà prédit au début du roman. C'est ainsi que s'achève les déboires amoureux de Jeanne qui continuera toujours a ne pas profité du moment présent et a vivre dans le passé. [...]
[...] D'ailleurs la mort de Julien causera la perte de l'enfant qu'elle attendait. [...]
[...] Un jour l'abbé Tolbiac vient au Peuples pour apprendre à Jeanne les écarts de son mari, mais celle-ci ne comptant rien faire l'abbé part trouvé le compte de Fourvilles qui après la confirmation de Jeanne va trouver les deux amants. C'est à ce moment que le commentaire de notre extrait commence. A travers cet extrait nous verrons comment Maupassant met en évidence l'abandon de la raison au profit de l'instinct et comment pouvons-nous voir que la fin tragique de Julien et Gilberte était prédestinée. [...]
[...] Cette image péjorative va un peu s'estomper à l'approche de la mort des deux amants le monstre au corps souillé de boue et au poil de bête se transforme en un bœuf. C'est l'image de force que représente le bœuf qui va pousser le refuge de Julien et Gilberte du haut de la falaise. En plus d'une ressemblance physique avec un animal et plus précisément un prédateur (la sorte de monstre) et en adoptant la posture animal, nous remarquons que les verbes utilisés montrent que le comte adopte même une technique de chasse minutieuse que l'on peut distinguer en trois catégories. [...]
[...] Cette rupture referme le piège et signe une fin tragique pour les deux amants. Enfin la dernière étape de cette chasse est l'attaque avec les verbes se releva ; poussa le verrou ; saisissant les brancards ; si mit à secouer ; tirant comme un bœuf Ici le piège est refermé et la mise à mort est enclenchée, les deux amants d'ailleurs se rendent compte qu'ils ont été piégés et qu'ils sont en danger de mort. C'est à travers tous ces éléments que nous voyons que le comte n'est pas dépeint comme un homme mais comme un prédateur en pleine chasse. [...]
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