Dans ces cinq premiers chapitres, l'action va durer environ six mois. Elle va débuter le « 28 juin » d'une année inconnue et va se poursuivre, dans le premier chapitre, jusqu'à la fin de la journée. Néanmoins, le rendez-vous du lendemain que va avoir Duroy est déjà annoncé « viens dîner chez moi demain ». Le deuxième chapitre va nous relater les faits de la journée suivante, donc du 29 juin : il s'agit du dîner organisé par Forestier.
Dans le chapitre 3, nous comprenons que nous sommes le 30 juin car Duroy « se réveille de bonne heure ». Trois jours vont être relatés dans le chapitre 4. Nous sommes alors début juillet.
L'auteur va alors décider de faire un bond dans le futur et, dès le chapitre 5, nous nous retrouvons en septembre « deux mois s'étaient écoulés ». L'action va ensuite reprendre le « 14 décembre » et se prolonge deux jours « le lendemain (15 décembre) », « le lendemain (le 16 décembre) ». On saute alors une semaine « le mercredi de la semaine suivante » et encore quelques jours « pendant quatre jours ». On arrive donc aux alentours de la fin décembre.
[...] (chap.4) Maupassant va dresser un tableau très pessimiste de la société du XIXe siècle finissant et va notamment critiquer le monde de la presse Ayant lui-même débuté une carrière de journaliste, il met son expérience au service de son roman. Ainsi, le jeune Georges Duroy va découvrir ce monde et c'est à travers ses yeux que la satire va être construite. Il va tout d'abord critiquer l'aspect extérieur du journalisme c'est-à-dire les locaux dans lesquels les employés travaillent. Le salon d'attente est poussiéreux et fripé, tendu de faux velours d'un vert pisseux, criblé de tâches et rongé par endroits, comme si des souris l'eussent grignoté (chap.1). [...]
[...] Saint-Potin va mettre en évidence un autre défaut des journalistes. Alors que tous ont l'air de s'entendre, M. Saint-Potin va faire preuve d'hypocrisie envers ses collègues : Mme Walter, une grande dinde, de Norbert de Varenne, un vieux raté, de Rival, une resucée de Fervacques. Puis il en vint à Forestier : quant à celui-là, il a de la chance d'avoir épousé sa femme, voilà tout (chap.4). Pour finir, Maupassant va directement s'attaquer au travail de la presse. Ainsi, nous allons découvrir que les interviews faites par M. [...]
[...] Duroy va aussi utiliser le miroir. Ainsi, en observant son reflet, il va se redonner confiance : il aperçut une autre glace et il ralentit sa marche pour se regarder passer [ ] Et une confiance immodérée en lui-même emplit son âme (chap.2). Sa moustache, attrait physique qui séduisait au XIXe siècle, va aussi le valoriser et ainsi, lui donner de l'assurance une moustache retroussée qui semblait mousser sur sa lèvre (chap.1). Un élément qui peut paraître anodin, mais qui va faire sortir Duroy de ses songes et lui redonner le moral est le sifflet de la locomotive passant près de chez lui : le sifflet strident d'une locomotive [ ] le réveilla de son songe [ ] ressaisi par l'espoir (chap.1). [...]
[...] Ayant rencontré son vieil ami Forestier, Duroy va découvrir grâce à lui le monde de la presse. Cette ascension est à l'origine de l'invitation de Duroy par Forestier à un dîner où se réuniront des figures de la presse. Ainsi, il va pouvoir se hisser au rang social supérieur. Il va tout d'abord recevoir des conseils de Forestier ; ce dernier ayant remarqué le talent de séduction de son ami, il va lui faire une remarque à propos des femmes qui pourrait paraître anodine, mais qui ne l'est pas du tout : c'est encore par elles (les femmes) qu'on y arrive le mieux (chap.1). [...]
[...] C'est pourquoi l'argent que lui donne Forestier au début ne va pas seulement servir à payer le costume, mais aussi à payer Rachel : il songeait qu'avec les autres vingt francs (il a dépensé un louis pour Rachel), il pourrait facilement se procurer, en location, un costume de soirée pour le lendemain (chap.2). L'argent que va lui donner Mme de Marelle pour subvenir à ses besoins va aussi être utilisé pour Rachel ; mais cette fois, les petites cachotteries de Duroy vont être découvertes par son amante : c'est avec mon argent que tu la payais, n'est-ce pas ? . Et je lui donnais de l'argent . [...]
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