Cet extrait évoque le mariage de Georges Du Roy De Cantel avec Suzanne Walter (fille du directeur de la vie française). Cette cérémonie est menée en grande pompe à la Madeleine. Ce passage met en valeur la promotion finale qui clôt le parcourt du héros. Nous analyserons l'art de Maupassant à présenter une cérémonie grandiose puis nous verrons comment s'exprime le bonheur de la réussite (...)
[...] Nous analyserons l'art de Maupassant à présenter une cérémonie grandiose puis nous verrons comment s'exprime le bonheur de la réussite. Cérémonie grandiose Les lieux, les personnages Le cadre est prestigieux car le mariage se déroule dans l'église de la Madeleine (quartier de l'opéra VIII° arrondissement). C'est un des édifices magnifique ayant un surprenant aspect de temple avec au bout l'une des perspectives de la Concorde. L'église peut donc contenir "une foule" et de vastes orgues. L'impression de faste est aussi rendue par les personnages. [...]
[...] lui, lui, le fils . cette insistance traduit la joie d'avoir gagné, d'être arrivée. - L'orgueil se renforce avec l'esprit de domination, très fier que l'Evêque prononce un discours solennel "la harangue" en sa faveur , Du Roy stimulé par l'importance de son public exprime sa soif de pouvoir: "il devenait un des maîtres de la terre". L'image du grain de sable est le symbole de l'ascension fulgurante. Le rappel de son origine modeste ne vient que renforcer la promotion sociale. [...]
[...] Plusieurs adjectifs appartiennent à la grâce féminine. Le vocabulaire de la sensibilité et de la sensualité rappelle son goût de vivre intensément selon ses désirs. Ainsi le mariage est bien traité comme une scène d'apparat qui installe le héros en pleine gloire. C'est la revanche du fils du peuple vécu avec orgueil et sensibilité. Mais la revanche sociale de Bel-Ami s'est faite à coup d'adaptation successive et d'opportunisme, c'est donc la réussite de la ruse et de la médiocrité consacrée dans une cérémonie collective. [...]
[...] ) est rassemblée pour "lui" (l.3). La foule est éblouit. Les personnages confèrent au mariage une tonalité quasi royale. Une scène d'apothéose Si on analyse la structure du texte, on distingue un phénomène d'élargissement, la narration présente d'abord le héros, l'Evêque et enfin les orques dans une amplification progressive, pour la rendre l'écrivain utilise la comparaison qui assimile la musique des orgues au mouvement des vagues et à l'élévation (l13-15). Tout un réseau lexicale est mis en place pour l'exprimer "monter" (l.11), "soulever" (l.14), "faire sauter le toit et se répandre dans le ciel" (l.15). [...]
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